Giorgio ne survivra pas à Stellantis. En quête d’une nouvelle gloire, Alfa Romeo voulait se remettre au niveau de la concurrence haut de gamme. Pour ce faire, le constructeur italien avait développé l’architecture Giorgio pour la Giulia et le Stelvio. Ses grandes ambitions n’ont pas été réalisées, mais grâce à cette plateforme talentueuse, Alfa Romeo a pu proposer deux modèles qui pouvaient facilement rivaliser avec les meilleures Audi, BMW et Mercedes. Même lorsqu’il s’agit de la dynamique de conduite.
Le développement de la plateforme Giorgio a coûté beaucoup d’argent, argent que le groupe FCA espérait récupérer grâce aux modèles américains du groupe. Mais la mise en œuvre s’est avérée trop coûteuse pour Chrysler et Dodge, si bien qu’au final, seules les Alfa Romeo Giulia et Stelvio seront construites sur cette base. La Maserati Grecale, techniquement très proche, attendue en 2022, sera toujours basée sur l’architecture Giorgio.
Au rebut
Il n’est plus question de FCA. Avec PSA, FiatChryser Automobiles fait désormais partie du groupe Stellantis. Jean-Philippe Imparato, le PDG d’Alfa Romeo repris par Peugeot, travaille sur un plan quinquennal pour la marque italienne. Mais les premières décisions ont déjà été prises. La GTA sera la dernière Alfa Romeo utilisée par Giorgio, les successeurs de la Giulia et du Stelvio seront placés sur la nouvelle plateforme STLA Large de Stellantis. Ces nouveaux modèles seront hybrides rechargeables ou même entièrement électriques.
Nous avons appris précédemment que les modèles de SUV prévus par Alfa Romeo utiliseront des plateformes déjà existantes comme base. Le Tonale compact repose sur les bases de la Jeep Compass, le Brennero, encore plus petit, serait étroitement lié au DS3 Crossback, à l’Opel Mokka et à la Peugeot 208.
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