Après sa présentation à Genève en mars dernier, la 500 Abarth débutera sa carrière commerciale en France, aux Pays-Bas, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Autriche et en Grèce, dès ce 19 juillet. Les autres devront attendre un peu. Le moteur turbocompressé de 135 ch a nécessité un petit allongement du museau. Sportive dans l'âme, cette 500 l'est aussi par ses atours. Toute la carrosserie gonfle ses biceps. L'intérieur aussi joue la carte Racing avec des sièges spécifiques, un pédalier en alu, du cuir et une instrumentation particulière, comme le manomètre de pression du turbo. Quant aux jantes, aux styles variés, elles ont un diamètre de 16 ou de 17 pouces. Sans oublier le logo au scorpion placé çà et là.
L'avant de la 500 Abarth montre un triptyque de prises d'air avec une partie centrale plus grande et avec une fente supérieure plus large. Les bords du bouclier avant laissent également voir deux prises d'air symétriques, placées exactement à la position des deux intercoolers que l'on peut entrevoir. À l'arrière, on note la présence d'un pare-chocs spécifique, d'un extracteur aérodynamique, d'un double pot d'échappement et d'un becquet situé sur le hayon.
Appartenant à la nouvelle famille T-Jet de Fiat, avec une philosophie de downsizing, le moteur Fire 1.4 16v Turbo est un 1368 cm³ délivrant 99 kW à 5500 tr/min et 180 Nm à 2500 tr/min. Mais l'overboost, activé via un bouton Sport, fait passer le couple à 206 Nm à 3000 tr/min. Ce mode sportif joue sur la cartographie moteur, sur la pression du turbo et sur la direction. Le quatorze cents est suralimenté par un turbocompresseur IHI RHF3-P à géométrie fixe. Le tout est contrôlé par une boîte manuelle à cinq rapports. Ainsi, la 500 Abarth revendique une vitesse maximale de 205 km/h. L'accélération de 0 à 100 km/h s'effectue en 7,9 secondes. En conduite cool, la consommation affiche, selon Abarth, 5,4 l/100 km en cycle mixte (155 g CO2 par km). Ce moteur répond aussi aux normes Euro 5.
Le châssis recourt à des suspensions avant de type McPherson, tandis que les suspensions arrière sont semi-indépendantes avec essieu de torsion. Le freinage a été adapté aux performances moteur avec étriers flottants, disques ventilés de 284 mm à l'avant et disques pleins de 240 mm à l'arrière. L'électronique est aussi au rendez-vous avec l'ABS doté du système EBD (Electronic Brake Distribution), un ESP (Electronic Stability Program) sophistiqué, un système antipatinage ASR (Anti Slip Regulation), ainsi que le Hill Holder, qui aide le conducteur dans les démarrages en côte et le HBA (Hydraulic Brake Assistance), une assistance au freinage d'urgence. De plus, la 500 Abarth inaugure le TTC (Torque Transfer Control) et le GSI (Gear Shift Indicator). Le premier dispositif améliore le transfert du couple moteur aux roues. De son côté, le système GSI (Gear Shift Indicator) suggère au conducteur d'effectuer un changement de vitesse par le biais d'une diode qui se met à clignoter. Son action dépend du type de conduite choisi. En mode Normal, c'est la baisse de consommation qui est visée, en mode Sport, ce sont les performances.
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