Le Shah de Perse, Reza Pahlavi, est marqué par l’essai d’une Maserati 3500 GT en 1958. Il compte en acquérir une à la condition qu’elle soit plus puissante. Mais face aux exigences du Shah, Giulio Alfieri, le directeur technique de Maserati à l’époque se rend compte qu’il serait plus efficace de complètement redessiner la voiture pour satisfaire ce client très spécial.
3 exemplaires
Le projet AM103, avant de devenir la 5000 GT, devient le projet d’un coupé 2+2 de prestige. Il reprend V8 de la 450S (Barchetta) en modifiant l’alésage pour passer à près 5 litres (4937,8 cm³) avec une puissance de 325 ch. Il laisse la carrosserie aux soins de Carrozzeria Touring. C’est cette version qui sera exposée à Turin en 1959. Il n’y aura 3 exemplaires de la « Shah of Persia ».
Plusieurs versions
La 5000 GT va passer entre les mains d’autres carrossiers de renom avec parfois quelques adaptations techniques, dont une augmentation de cylindrée à 4941,41 cm³ avec une puissance de 340 ch en 1960. Cette voiture pouvait rouler à une vitesse maximale de 270 km/h. Au final, la production atteindra 34 exemplaires, tous exclusifs.
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