Mise à jour / Rolls-Royce Black Badge Wraith Black Arrow, le dernier coupé V12

Marque de luxe par excellence pour laquelle le silence et la douceur sont d’or, Rolls-Royce passera progressivement au tout électrique et ne proposera plus de nouveaux modèles dotés d’une motorisation thermique. Alors, pour faire ses adieux au coupé Rolls-Royce Wraith et célébrer ses dix années de production, le constructeur au double R va commercialiser une variante encore plus « black » de la version Black Badge lancée en 2016 : la Rolls-Royce Black Badge Wraith Black Arrow. Il s’agira de l’ultime version du coupé V12 qui sera produite à… douze exemplaires.

« La Rolls-Royce Black Badge Wraith Black Arrow et son inspiratrice, la Thunderbolt des années 30, dotée d'un moteur V12 et détentrice du record de vitesse sur terre, représentent tous deux l'aboutissement de longues années de réalisations et la fin de leurs époques respectives. » (Torsten Müller-Ötvös, PDG de Rolls-Royce)

Hommage à la Thunderbolt

Cette Rolls-Royce Black Badge Wraith Black Arrow rend hommage à la mythique Thunderbolt, une fusée sur roues mue par une paire de V12 Rolls-Royce – pour près de 2400 ch) qui avait battu le record de vitesse sur terre à 357,497 mph ou 575,336 km/h au mains de George Eyston le 16 septembre 1938 sur le lac salé de Bonneville. Ce qui explique la livrée spécifique de cette Wraith Black Arrow mêlant l’argent satiné et le noir. Deux teintes que l’on retrouve partout sur et dans la voiture, avec divers accents jaune flashy qui viennent rehausser le tout : inserts dans le bouclier avant et barres obliques derrière la calandre, cerclage du logo des roues ou de la base du Spirit of Ecstasy gravée, insigne V12 sur le moteur pour la partie extérieure. Mais l’habitacle n’est pas en reste avec la partie basse de la casquette de planche de bord, la jante du volant le revêtement des sièges avant ou certains inserts dans les sièges et accoudoirs à l’arrière.

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Hommage ultime au record signé par la Thunderbolt le 16 septembre 1938, Rolls-Royce reproduit sur le ciel de toit… le ciel étoilé de la nuit du 16 septembre 1938 à l’aide de 2117 points lumineux en fibre optique. Le diable se cache dans les détails… En comparaison d’une Rolls-Royce Wraith, la Black Badge ajoutait quelques chevaux et des trains roulants aux réglages et freins spécifiques, pour plus de dynamisme. Pour rappel, cette dernière offre déjà 632 ch, passe de 0 à 100 km/h en 4,5 s et flirte avec la barre des 300 km/h en vitesse de pointe. La firme de Goodwood n’a pas précisé si les 12 exemplaires de la « Black Arrow » conserveraient ces spécifications ou bénéficieraient d’un coup de boost supplémentaire. Avouez que quelques chevaux de plus pour franchir la barre des 300 km/h constitueraient un bel hommage à la Thunderbolt !

Dans l'habitacle, outre les traditionnelles mentions à la "Black Arrow Collection" sur les seuils de porte et la console centrale, on remarquera le chronographe vintage cerclé de jaune sur la planche de bord, cette dernière arborant une gravure qui représente les entrailles du V12 tandis que les contreportes semblent faites d'écailles de bois qui rappellent les craquelures du lac salé de Bonneville, terre de records de vitesse sur lequel avait brillé la Thunderbolt.