Au Royaume-Uni, la recherche d'une nouvelle BMW Série 4 Diesel est devenue vaine, et les Série 1, Série 2, Série 5 et X2 doivent également se contenter d'une offre réduite en termes de motorisations Diesel. La raison ? La diminution de la part de marché du Diesel, qui a rendu non rentable le maintien de ces moteurs dans la gamme. En 2022, celle-ci était d'à peine 5,7 %, en 2023, elle ne sera plus que de 4,2 %.
Et en Belgique ?
La tendance à la baisse de la demande de Diesel se poursuit également en Belgique, même si elle n'est pas aussi prononcée qu'au Royaume-Uni. Le Diesel a encore atteint une part de marché globale de 16,4 % des voitures neuves dans notre pays en 2022, contre 23,7 % en 2021 et 32,9 % en 2020. BMW Belux voit également sa part diminuer : environ 17% des BMW vendues en Belgique en 2022 avaient un moteur Diesel, et l'importateur s'attend à une part de moins de 15% en 2023.
Il est intéressant de noter que les modèles tout électriques de BMW ont dépassé ses Diesel, avec une part de marché estimée entre 18 et 20 % pour les BEV en 2023. Pour l'ensemble du marché automobile belge, cette part était de 10,3 % en 2022, mais BMW a manifestement un grand nombre de clients professionnels, qui sont obligés d'acheter des véhicules hybrides ou électriques pour profiter au maximum des avantages fiscaux.
BMW n'a pas l'intention, dans l'immédiat, de retirer les motorisations Diesel de sa gamme, étant donné que les chiffres de vente sont encore bien meilleurs qu'au Royaume-Uni. Mais il ne serait pas surprenant que les futurs modèles, tels que la prochaine BMW Série 5/i5, aient un nombre plus réduit de moteurs Diesel dans la gamme qu’auparavant.
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