1) Spécificités:
Dans l’ensemble, les voitures italiennes anciennes souffrent d’une mauvaise réputation quant à leur qualité de fabrication. On leur reproche des accessoires défaillants, des circuits électriques peu fiables et surtout une propension à rouiller très vite (acier de piètre qualité et insuffisamment traité contre la corrosion). En revanche, les ensembles moteurs et boîtes sont nettement plus robustes… pourvu qu’ils aient bénéficié d’un entretien suivi. La rouille étant le cancer de la tôle, chercher un véhicule dans le sud de l’Italie apparaît comme une judicieuse initiative. Autre petit souci: la disponibilité de certaines pièces, et plus spécialement celles d’accastillage. Contrairement aux Américains, Anglais et Allemands, les Italiens, comme les Français d’ailleurs, sont en retard dans ce domaine pour satisfaire un besoin allant croissant. Il reste heureusement Internet pour vous aider dans vos recherches de la pièce manquante. Une autre solution consiste à se rapprocher d’un club de marque. Enfin, signalons que les vendeurs sont réticents à vous remettre le librettooriginal (il a une valeur marchande pour eux). Celui-ci étant indispensable pour immatriculer le véhicule en Belgique, insistez pour l’obtenir.
2) Formalités:
- Documents à réclamer au vendeur: le libretto original (pas une photocopie donc), le certificat de conformité ou COC (si existant) ainsi qu’une facture mentionnant ses coordonnées complètes, le prix de vente et le numéro de châssis (VIN).
- Transport: par camion ou remorque.
- Taxes: non si le véhicule a été immatriculé en Italie.
- Devise: euro.
- Langues utilisées lors de la négociation: italien, anglais et aussi allemand dans le nord-est du pays.
3) Et encore?
L’Italie, c’est joli, on y mange délicieusement bien mais c’est loin: la distance représente donc un obstacle. Autre petit problème: le barrage de la langue qui, s’il est moins difficile à surmonter que l’allemand ou le polonais, n’est pas à négliger pour autant. Autre piège: le contexte idyllique. Rien n’est en effet plus craquant qu’une Fiat 500 ou plus émouvant qu’un spider Lancia évoquant le film «Le Fanfaron» dans le décor d’un village italien typique. Tout cela ne doit pas vous faire perdre la raison et négliger l’examen approfondi du véhicule. Vous serez particulièrement vigilant quant à l’état général de la coque et vérifierez si la structure n’a pas été maquillée grossièrement.
4) Que chercher là-bas?
La production italienne est riche en modèles désirables, que ce soit des populaires issus du catalogues Fiat, des sportives estampillées Alfa Romeo, des prestigieuses portant le blason Lancia et bien sûr toutes les inaccessibles (pour le commun des mortels) Ferrari, Maserati, Lamborghini et tutti quanti. À cette liste, on n’oubliera pas d’ajouter les modèles sortis en petites séries (et parfois à l’unité!) par des carrossiers talentueux comme Fissore, Ghia, Maggiora, Michelotti, Touring, Vignale, Zagato et bien d’autres.
5) En savoir plus?
Lisez le dossier complet "Acheter une ancienne à l'étranger" dans Le Moniteur Automobile Classics #2. Ou suivez l'un des liens ci-dessous.
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