1) Spécificités:
Les utilisateurs allemands sont très exigeants sur l’état de leur véhicule (il est rare de voir une voiture sale sur leurs routes), aiment rouler vite et font généralement confiance à des grands réseaux pour un entretien suivi de celui-ci. En outre, les contrôles techniques sont rigoureux mais, dans une certaine mesure, plus larges d’esprit que leurs homologues belges. Ainsi, ils acceptent que soient apportées certaines modifications techniques au véhicule, parfois importantes et dans l’esprit du tuning (moteur plus puissant et de cylindrée différente par exemple), pourvu qu’elles aient été dûment homologuées au préalable. En revanche, et c’est curieux, le kilométrage réel ne semble guère être une priorité, et les compteurs «rajeunis» existent bel et bien.
2) Formalités:
- Documents à réclamer au vendeur: le Fahrzeugbrief, le certificat de conformité ou COC (si existant) ainsi qu’une facture mentionnant ses coordonnées complètes, le prix de vente et le numéro de châssis (VIN).
- Transport: par camion ou remorque. Autre possibilité: la route avec des plaques de transit.
- Taxes: non si le véhicule a été immatriculé en Allemagne.
- Devise: euro.
- Langues utilisées lors de la négociation: allemand ou anglais.
3) Et encore?
À part pour le barrage de la langue, il est très facile de négocier et d’acheter un véhicule en Allemagne. Dans l’ensemble, le marchandage n’y est guère accepté et/ou apprécié. Et s’il se pratique, c’est toujours à la marge. En outre, la mentalité allemande n’aime guère l’indécision ou l’imprécision. Et donc le client «qui vient voir» sans grande intention d’achat déroge aux habitudes et dérange. Il en ressort qu’il vaut mieux venir avec une idée précise et s’en tenir à l’essentiel. Si le vendeur vous perçoit comme un fantaisiste ou un touriste, il y a de fortes chances qu’il ferme la porte à toute négociation. En Allemagne, une vente est un acte sérieux qui ne laisse aucune place aux tergiversations et gesticulations inutiles. On peut réfléchir ou hésiter mais pas passer son temps à venir et revenir. Autre chose: l’hiver pouvant être rigoureux en Allemagne et les routes enneigées, le salage est une pratique courante. Malheureusement pour elles, mal protégées, les carrosseries des véhicules anciens rouillent volontiers.
4) Que chercher là-bas?
De préférence, les véhicules fabriqués par les constructeurs nationaux. L’Allemagne, c’est forcément le paradis des BMW, Mercedes, Porsche ou encore, dans un rayon plus abordable, des Ford et Opel. Vous trouverez aussi des NSU et autres Borgward, mais attention, pour les produits recherchés, les prix ont tendance à s’envoler. De toute façon, le client allemand est un connaisseur et n’hésite pas à mettre le prix pour la «belle marchandise». Vous trouverez aussi en Allemagne pas mal de véhicules américains. Ce qui est logique dans la mesure où ce pays est la tête de pont des Américains en Europe vu qu’ils y possèdent beaucoup de bases militaires importantes.
5) En savoir plus?
Lisez le dossier complet "Acheter une ancienne à l'étranger" dans Le Moniteur Automobile Classics #2. Ou suivez l'un des liens ci-dessous.
- Acheter aux États-unis
- Acheter en France
- Acheter en Pologne
- Acheter en Grande-Bretagne
- Acheter en Italie
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!