Donald Trump a trouvé un nouvel ennemi, en l’occurrence une ennemie : Mary Barra, la patronne de General Motors. Elle a non seulement décidé de fermer des usines en Amérique du Nord, avec pertes d’emploi à la clé, mais en plus elle s’oppose ouvertement à la politique protectionniste et au refus d’admettre le réchauffement climatique du locataire de la Maison Blanche. Le Président a évidemment réagi sur Twitter avec des menaces claires contre GM en supprimant tous les subsides.
Plus d’aides aux électriques
Et cela a déjà commencé puisque les subventions pour les énergies alternatives pourraient disparaître. Le conseiller économique de la Maison blanche a indiqué que toutes les aides à l’achat de voitures électriques, dont la prime de 7500 $ (6600 €), vont être supprimées d’ici 3 ans (sauf si le Congrès ne donne pas son aval). Néanmoins, il semble bien que General Motors avait anticipé cette suppression. Une décision qui va aussi toucher, un peu moins directement, Tesla. En effet, le constructeur ayant dépassé les 200.000 modèles vendus, la prime pour l’achat d’un Tesla été réduite à 3750 $ en juillet dernier et, au prochain cap des 200.000 fin 2019, devrait se limiter à 1875 $. De plus, d'autres subventions mises en place par l'administration Obama sont dans le collimateur des équipes de Trump, lequel restant un fervent défenseur du pétrole et du charbon.
Apaisement chinois
Tout le contraire de la Chine qui mise beaucoup sur la voiture électrique. Et pourtant, Trump se montre plus conciliant. Il a décidé, de commun accord avec Xi Jinping lors du G20 de Buenos Aires, une trêve commerciale. Concrètement, en échange d’achats chinois de produits américains, les voitures américaines seront dispensées de la surtaxe douanière. Ainsi, le taux de 40 % devrait être réduit à 15 %. Du moins selon un tweet du président américain quelque peu tempéré par les autorités chinoises qui ne nient pas « une série d'arrangements constructifs sur la façon de traiter les problèmes et les différends existants ». Les deux pays ont 90 jours pour conclure ces accommodements.
Constructeurs allemands
En Europe, cette fois, les constructeurs allemands sont dans le collimateur de Trump depuis le début de son mandat. Ceux-ci sont reçus ce mardi à la Maison Blanche. Les patrons de Daimler et Volkswagen, et peut-être aussi celui de BMW, doivent rencontrer le Secrétaire américain au Commerce, le fidèle Wilbur Ross (sur la photo) et le Représentant au Commerce des États-Unis, Robert Lighthizer. Dieter Zetsche, Herbert Diess et Harald Krüger doivent tenter de convaincre les autorités états-uniennes d’abandonner le projet de taxe douanière de 25 % sur les voitures allemandes (mais pas uniquement) importées.
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