Pour cette rétrospective, nous revenons sur ce que certains de nos rédacteurs ont aimé ou pas durant cette année 2020 pas comme les autres. Entre bonnes surprises et déceptions, l’année aura réservé quelques surprises.
Tops
- Toyota Yaris GR, smile & drive
Avec sa carrosserie 3 portes, son moteur qui pousse bien fort et son comportement de super GTI, la petite bombe très spéciale de Toyota vous réconcilie avec les virages et ne vous donne qu’une envie : conduire et sourire ! À son volant vous revient le célèbre slogan « My Toyota is fantastic ».
- Volkswagen ID.3
Basée sur la plateforme spécifique MEB, l’ID.3 veut s’ériger en Golf des électriques avec une combinaison d’aspects pratiques, de performances et d’autonomie pour un tarif (relativement) contenu. Prétentieux ? Peut-être… ou pas !
- Les voitures électriques
Tesla n’est plus seul et c’est tant mieux. Certes, les problématiques du prix, de la recharge, du bilan carbone global et de l’autonomie ne sont pas encore (totalement) résolues, mais l’offre de voitures électriques ne cesse de s’étoffer et répond de mieux en mieux aux attentes dans certains cadres d’utilisation. Des citadines - Opel Corsa-e, Peugeot e-208 ou Renault Zoé - à la super-berline Porsche Taycan, en passant par les Hyundai Kona et Ioniq, Nissan Leaf et autres, il y en a désormais pour tous les goûts, ou presque.
- Mazda
Au diable le downsizing, le conformisme et la morosité, Mazda a le don de suivre son propre cap et ça fait du bien ! Alliant style, comportement agréable et innovations techniques regroupées sous le label SkyActiv, la marque de Hiroshima fait avant tout parler le bon sens… et la passion. Preuve en est avec le retour d’une plateforme de propulsion pour sa grande berline et l’annonce d’un futur 6 cylindres en ligne essence ! Alors, « Zoom-zoom » sur le plaisir ?
- La passion automobile
En cette année marquée par la pandémie de COVID-19 et les annulations de salons, événements sportifs ou festifs en tout genre sans oublier les annonces de plus en plus incompréhensibles et répressives de nos édiles politiques, les raisons d’étouffer la passion des férus d’automobile étaient nombreuses. Pourtant, les chiffres sont là, et le feeling aussi. Que ce soit en termes de ventes, d’abonnements, de vues ou de réactions sur nos réseaux sociaux, les lecteurs du Moniteur Automobile ont répondu présents et prouvé que le feu brûle toujours. Alors, merci à vous et rendez-vous en 2021 !
Flops
- Volkswagen ID.3
« Qui peut le plus peut le moins ». Sur un plan technique et technologique, l’ID.3 est une réussite indéniable. Mais celle qui prétend devenir la Golf des électriques déçoit par contre sur un point unanimement reconnu par nos essayeurs : la qualité de sa finition. Arborant un style épuré, l’habitacle ne laisse aucune chance aux plastiques qui l’habillent de faire illusion. La qualité des matériaux n’est tout simplement pas digne de la marque… ni du prix !
- La taxe kilométrique bruxelloise
Avec son projet de taxe kilométrique intelligente sensée remplacer la taxe de mise en circulation et la taxe de circulation pour les automobilistes résidant en Région bruxelloise, le gouvernement bruxellois a frappé fort et par surprise. Non pas que le projet soit sorti de nulle part, mais la volonté de Bruxelles de l’imposer sans concerter les deux autre Régions et en pénalisant doublement les navetteurs a fait beaucoup de bruit et risque de faire énormément de mal aux automobilistes wallons et flamands ! Si le concept de cette taxe n’est pas inintéressant, c’est davantage la manière que le fond qui pose problème ! Une fois encore, c’est le citoyen et son portefeuille qui sont pris en otages et ça commence à bien faire !
- Les décisions environnementales européennes et belges
Entendons-nous bien, le réchauffement climatique, la pollution de l’air et l’exploitation des ressources de la planète sont des problématiques réelles et d’une importance capitale. Mais cela ne justifie pas de prendre des décisions dénuées de bon sens dans le chef des décideurs politiques, qu’ils soient européens ou belges. Avant d’exiger des constructeurs et des consommateurs de tout miser sur l’électrique aveuglément, les instances dirigeantes feraient bien de développer les infrastructures et la production d’électricité via les énergies durables. Moins de démagogie, plus de pédagogie, moins de clientélisme, plus de réalisme.
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