Une voiture électrique dans une flotte d’entreprise ou d’un professionnel garantit une déduction fiscale à 100 %. Ce taux s’applique également aux bornes de recharge. Cette largesse fiscale incite de plus en plus d’indépendants et d’entreprises à faire le pas, car en corollaire, les motorisations thermiques sont davantage pénalisées. Seulement, cet incitant finit par coûter cher au budget du Fédéral : près d’un milliard d’euros sur l’impôt des sociétés selon une source de L’Écho. Le quotidien économique révèle également ce vendredi 7 mai que la perte budgétaire atteindrait même 2 milliards avec la baisse de recettes en TVA et accises. De plus, les discussions au sein de la majorité parlementaire seraient loin d’être sereines sur le nouveau régime à adopter des voitures de société avant 2026.
Fin des 100 % de déduction
Tout semble remis en question par les uns et les autres : application du WLTP pour la fiscalité des voitures de société d’ici le 1er septembre, fin de tout incitant pour les voitures de société (même électriques), la déduction des bornes de recharge. De la foire d’empoigne, un compromis semble se dégager. Les 100 %, ce sera de l’histoire ancienne en 2026. Le taux de déduction maximal passera à 95 %. Il sera réduit ensuite par étapes : 85 % en 2027, 75 % en 2028, 65 % en 2029… Cela ne concernera en principe que les voitures 100 % électriques puisque toutes les autres auront perdu leur avantage fiscal en 2026. En tout cas celles qui utilisent du carburant fossile. À moins d’un revirement de situation, car en politique, tout est possible…
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!