C’est le grand frère du Kadjar. Et c’est le cousin de la Nissan X-Trail, avec qui ce SUV signé Renault partage son squelette. Mais si le X-Trail est disponible en version 7 places, le Koleos ne peut, lui, embarquer que 5 passagers à son bord. Par rapport au Kadjar, le Koleos offre plus d’espace aux jambes à l’arrière et son coffre est également légèrement plus grand, mais on reste loin des références du segment, comme la Skoda Kodiaq, par exemple. Et la modularité est limitée: ici, pas de sièges arrière séparés, ni de banquette coulissante ou inclinable.
Sous le capot, on trouve un bloc à essence (1.3 turbo de 158 ch, traction à boîte robotisée uniquement) et le Diesel 2.0 dCi de 190 ch, disponible au choix en traction ou 4x4, mais systématiquement associé à une boîte automatique à variation continue. Celle-ci est douce, mais manque de réactivité. Avec une garde au sol de 21 cm, le Koleos ne craint pas les chemins de traverse et sa transmission intégrale dispose d’un mode «lock», permettant de fixer la répartition entre les trains à hauteur de 50% sous 40 km/h. Sur la route, ce SUV aux suspensions souples se montre très confortable et bien insonorisé. Par contre, l’engin se révèle assez pataud lorsque l’on hausse le rythme.
Le Koleos est confortable et habitable. Mais avec son éventail mécanique limité et sa stricte configuration 5 places, il a du mal à se démarquer sur un segment très concurrentiel. Le bloc à essence convient pour qui roule peu, mais le Diesel, plus coupleux, nous semble mieux adapté à ce colosse.
