Comme son nom le suggère, la Polo BlueGT est un mélange de sport et de sobriété rendu possible par un ensemble de mesures rassemblées en un même moteur : le 1.4 TSI à injection directe équipé des technologies BlueMotion et, pour la première fois sur un «4 pattes», une gestion active des cylindres. La gestion active des cylindres (ACT) autorise le 1.4 TSI à mettre la moitié de ses cylindres au chômage technique (en l'occurrence les 2e et 3e) lorsque les conditions sont requises. C'est-à-dire entre 1400 et 4000 tr/min et pour un couple variable de 25 à 100 Nm. Soit environ 70% des situations de conduite sur le cycle homologué, selon les estimations du constructeur.
À 50 km/h sur le 3e ou 4e rapport, l'économie de carburant peut atteindre jusqu'à 1 l/100 km (8 g/km de CO2). Mais le système ne s'arrête pas là. On peut allègrement circuler à 100 km/h sur 2 cylindres, voire à 120 km/h et plus lorsqu'on est porté par un léger vent favorable. Voilà qui remet le moteur à essence en concurrence avec le Diesel, réputé plus économe sur le long cours. Intéressant, d'autant que l'activation du système ne gêne en rien l'utilisateur, car elle est instantanée (de 13 à 36 ms selon le régime du moteur) et imperceptible si ce n'est via l'affichage du tableau de bord et, pour les ouïes fines, dans le très léger cliquetis que produit la combustion en mode bicylindre.
Plus qu'une simple version «écosport», la Polo BlueGT est une vraie «enduriste » qui sait quand et comment ménager ses efforts pour économiser son énergie. Selon la logique d'outre-Rhin, la Polo BlueGT devrait se positionner juste au-dessus du petit 1.2 TSI, nécessitant un supplément de 800 euros pour un total avoisinant 19.700 euros.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1528 du 25 juillet 2012.
Dans cet article : Volkswagen, Volkswagen Polo