Le nouveau SsangYong Korando se calque sur l'architecture (châssis monocoque, ensemble moteur-boîte transversal en traction 2WD ou 4 roues motrices à la demande AWD) qui prévaut chez les SUV actuels, en entrée et en milieu de gamme. Le Korando part d'une feuille blanche non sans s'inspirer très fortement de ce qui se fait chez ses désormais concurrents directs (Hyundai-Kia). SsangYong a fait appel à Giugiaro qui, lorsqu'il oeuvre pour les Asiatiques, donne l'impression d'exhumer un modelé déjà daté. Comme un pigiste qui vend deux fois la même copie... Quoi qu'il en soit, le Korando a une silhouette équilibrée voire, quand on observe bien, une ligne intéressante et harmonieuse.
Les premiers exemplaires conduits sur les routes de Majorque bénéficiaient d'une livrée plutôt flatteuse. Les niveaux d'exécution n'ayant été définis ni pour l'Europe ni pour les importateurs nationaux, SsangYong nous a réservé des Korando full option. Difficile de trouver une lacune dans les équipements de sécurité et d'agrément montés sur nos véhicules. Le chauffage des sièges concerne même les places latérales arrière, chose rare dans le segment. Pas de trace de GPS en revanche. Il étrenne une rampe commune de 3e génération (1800 bars), un turbo à aubes mobiles électriques et s'est mis aux normes Euro 5.
Frugale, performante et, surtout, particulièrement bien insonorisée, la version 175 ch sera livrable fin octobre. L'importation est assurée par Alcopa (du groupe Moorkens), qui distribue déjà Hyundai, Isuzu, Suzuki auto et moto. Le véritable démarrage du Korando se fera en janvier, au salon de Bruxelles, lorsqu'une variante ramenée à 149 ch, plus en phase avec notre fiscalité auto, permettra à Alcopa d'aligner son prix d'attaque - environ 23.000 - sur celui du ix35 de Hyundai... qui peut dorénavant percevoir SsangYong comme une marque rivale et non plus complémentaire.
Dans cet article : Ssangyong, Ssangyong Korando
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