Premier essai / Seat Ibiza SportCoupé

De face, difficile de se prononcer : 3 ou 5 portes ? Il faut faire le tour de la voiture pour apprécier les différences. Au contraire de la berline qui arrondit les angles, la SC arbore un dessin de vitre arrière en arc de cercle qui vient s'étirer sur une ligne de caisse tendue. Le hayon lui aussi bénéficie d'une signature qui lui est propre. Enfin, les optiques arrière sont plus effilées. Débarrassée de ses deux portières arrière, la SportCoupé affiche un poids en baisse de 25 kg en moyenne.

L'offre mécanique est reprise telle quelle de la 5 portes. En revanche, dans le domaine de la transmission, Seat innove en proposant la DSG à 7 rapports dans ce segment. Associée uniquement à une vieille connaissance, le 1.6 16V, cette boîte à double embrayage se distingue de l'originelle du fait de ses embrayages fonctionnant à sec. Accélérateur peu sollicité, quand le sélecteur est placé sur le mode confort, les rapports se succèdent à des régimes de rotation qui restent sous les 2000 tr/min. Un enfoncement de l'accélérateur et les régimes de passage de rapports sont recalculés pour répondre au besoin. En mode sport, il est possible d'atteindre la zone rouge.

Nous avons conduit successivement la même version dotée du châssis standard et de l'évolution sport (raideur de ressorts supérieure de 25% et barre antiroulis de 19 mm contre 18). Force est de constater que si les mouvements de caisse restent insuffisamment freinés dans les deux cas, le filtrage des aspérités routières se fait moins conciliant dans la configuration sport, à déconseiller.

Indépendamment du jeu des appellations, l'Ibiza SC représente une alternative esthétique à la personnalité plus marquée que la 5 portes. De quoi séduire une clientèle sans enfants ou moins exigeante sur les aspects pratiques.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1424 du 23 juillet 2008.