L’année passée, lorsque Rolls-Royce a annoncé l’arrivée d’un nouveau modèle «ouvert», tout le monde a cru que ce serait une variante découvrable de la Wraith. Or il s’agit d’une toute nouvelle voiture, remettant à l’ordre du jour un nom venu d’un lointain passé: Dawn (en français, l’aube). La dernière Rolls à porter ce nom remonte à 1948. Sa production dura 5 ans et seuls 28 exemplaires virent le jour.
Depuis 2007 (12 ans après que la Corniche a fait valoir ses droits à la retraite), le cabriolet à 4 places figurant au catalogue de Rolls-Royce est la Phantom Drophead Coupé. La Dawn est complètement différente. Il suffit d’ailleurs de mettre ces deux modèles côte à côte pour s’en rendre compte: la Phantom Drophead Coupé (qui disparaîtra d’ailleurs bientôt sans successeur) a l’air si lourde, alors que la Dawn met en avant des lignes nettement plus jeunes et fruitées, comme on le dirait d’un vin.
Selon les standards de Rolls-Royce, la Dawn est une voiture compacte. A 5,29 m «seulement», elle est proche de la Wraith (5,27), tout en restant moins encombrante que la Ghost (5,40). Qu’il ne s’agisse pas d’une variante ouverte de la Wraith tombe immédiatement sous le sens: entre les deux voitures, 80% des panneaux de carrosserie sont différents. La Dawn est une «autre» voiture: plus élégante, plus basse, plus moderne et surtout plus jeune. Bien qu’elle soit haute d’un seul centimètre de moins que la Wraith, elle paraît nettement plus basse, un constat à mettre sur le compte du talent des designers.
- Ligne élégante, capotée et décapotée
- 4 vraies places
- "Toucher de route" unique
- Prix élevé
- Fiscalement salée
- Coffre trop petit
Dans cet article : Rolls-Royce, Rolls-Royce Dawn