Premier essai / Range Rover 4.4 TDV8

Alors qu'il souffle cette année ses 40 bougies, le Range Rover (qui se verra bientôt rebaptisé Range Rover Vogue en raison de l'arrivée imminente de son petit frère, le Range Rover Evoque...) semble plus en verve que jamais. L'évolution la plus marquante pour le Range se situe sous le capot, avec l'arrivée musclée d'un tout nouveau 4.4 TDV8 de 313 ch ! Le 0 à 100 km/h est parcouru en 7,8 s et la vitesse de pointe passe de 200 à 210 km/h.

Qui dit couple mécanique de titan (700 Nm) dit forcément boîte à gros potentiel. En l'occurrence, c'est la nouvelle unité automatique à 8 rapports d'origine ZF (déjà vue dans les dernières Audi et BMW) qui a été retenue. Comme attendu, celle-ci s'acquitte fort bien de sa tâche sous le capot du Range, alternant souplesse et dextérité pour tirer le meilleur parti du V8. À bord, le sélecteur de boîte traditionnel coulissant a cédé sa place à une molette qui s'escamote à l'arrêt (comme chez Jaguar). Les conducteurs les plus dynamiques apprécieront toujours de pouvoir compter sur le mode S (Sport) de la boîte, ainsi que sur les nouvelles palettes de commande au volant, désormais montées de série.

Au volant, on est toujours surpris par l'agrément de conduite dispensé par le Range. Le confort de marche est toujours de très haut niveau et se voit encore renforcé par la disponibilité accrue du moteur et l'excellente réactivité de la boîte. Peu importe qu'on choisisse de filer sur l'autoroute, d'arpenter les routes de campagnes, de se balader en ville sur un filet de gaz, ou de s'aventurer en terrain (très) escarpé, on est toujours choyé, comme dans une berline de luxe.

Avec son nouveau moteur couplé à l'excellente boîte automatique ZF à 8 rapports, le Range Rover 4.4 TDV8 progresse en confort de marche et en prestations. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, il se fait également plus économe à la pompe. Good job, Sir!