Cette première remise à niveau du modèle n'est pas suivie d'une hausse de prix. Le modèle nous revient donc auréolé d'un effort de qualité perçue et de belle présentation qui ne coûte rien au client ! À l'intérieur, la civilisation de l'écran s'est immiscée dans le combiné à instruments. Avec un petit temps d'adaptation, on apprécie la possibilité de faire apparaître - comme sur une tablette (sauf qu'il ne faut pas y glisser les doigts, mais enfoncer une touche sur le volant) - les infos, les jauges et les cadrans qui nous agréent. Mais ça fait gadget. Même remarque pour le nouveau système de navigation et d'infodivertissement, dont les images (cartographies, vidéo de la caméra de recul et affichage des menus) ont gagné en définition.
La conduite n'apporte pas de sensations inédites, puisqu'Opel repart d'une panoplie de moteurs inchangée en l'adaptant aux évolutions en vigueur ailleurs et en multipliant les puissances disponibles à partir d'une seule et même cylindrée. Au point que le béotien ne s'y retrouve plusTous les moteurs accolés à une boîte de vitesses mécanique 6 peuvent bénéficier du stop&start, qui se généralise. Ajouté aux effets d'une démultiplication longue (EcoFLEX), ce dispositif de coupure/redémarrage abaisse encore les consommations et rejets de CO2 normalisés.
La seule grosse nouveauté, en matière de carrosserie, n'est autre que le Country Tourer, variante surélevée du Sports Tourer. Une démarche suiveuse certes, puisqu'Opel ne fait là qu'imiter Volkswagen, Volvo et les autres, mais qui sied bien à l'Insignia familiale ou de loisirs. Surtout qu'elle ne fait pas mystère de la vocation plus lifestyle que countryside de cette nouvelle venue, même si elle n'est disponible qu'en 4 roues motrices, sauvant ainsi une certaine cohérence. Quoique la logique s'arrête devant les grandes jantes, qui font de l'ombre à une garde au sol à peine relevée.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1561 du 30 octobre 2013.
Dans cet article : Opel, Opel Insignia