Premier essai / Mercedes CLS
Pionnière du genre, la Mercedes CLS se devait de réagir face à la prolifération de concurrentes adoptant, comme elle, un profil de coupé 4 portes... C'est chose faite.
Voici donc la deuxième génération de CLS, qui ne se départ pas des principes de base de sa devancière, bien qu'elle ait troqué ce côté gracile contre des traits de style plus tendus, recourant plus volontiers aux arêtes. Techniquement, la nouvelle CLS adopte les dessous de la gamme E, berline et break. La gamme des moteurs évolue en profondeur avec, en point de mire, un seul objectif : diminuer la consommation, donc les rejets de CO2. Tous les moteurs sont associés d'office à la boîte automatique 7G-Tronic.
La position de conduite s'avère excellente, l'ergonomie du volant également. Le moteur 350 CDI de la CLS qui nous accueille pour cette brève prise en main, le fait en toute discrétion. Les montées en régime sont franches sans être virevoltantes, le couple, surtout, impressionne, ainsi que la promptitude de la boîte réagissant avec à-propos, même bloquée en mode «confort». Par contre, on n'éprouve pas cette sensation d'effacement des petites irrégularités, typique de la Classe E et l'on sent que les réglages sont visiblement plus fermes, pour s'accorder sans doute à la vocation plus dynamique de l'engin.
C'est une première impression, bien sûr, qu'il faudra valider (ou pas) sur nos bases d'essai habituelles. Mais en l'état, et dans l'attente d'un jugement plus étayé, on se dit que la CLS a un peu perdu de la formidable homogénéité dynamique qui faisait l'un des atouts majeurs de celle qui l'a précédée. Reste que les moteurs évoluent dans le bon sens et que l'équipement de confort et de sécurité se repositionne efficacement. Dommage que ce soit au prix d'une hausse non négligeable du tarif.
Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz Classe CLS
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