Le Cabriolet E est le seul cabrio 4 places de la marque à l'étoile, et étrenne une intéressante trouvaille, l'Aircap, qui rend la conduite découverte encore plus confortable. Ce système est constitué de deux composants: un déflecteur aérodynamique escamotable à filet intégré pouvant être avancé d'environ 6 cm, au niveau du cadre de pare-brise, et un petit pare-vent électrique disposé derrière les appuie-tête arrière. Une pression sur un bouton (assez maladroitement dissimulé sous un rabat à hauteur du coude) suffit à relever le déflecteur avant et le pare-vent arrière, ce qui a pour effet de considérablement diminuer les turbulences dans l'habitacle. Mieux: plus on roule vite, plus c'est efficace. Difficile, donc, de trouver de vrais défauts à l'Aircap, si ce n'est que le déflecteur de parebrise dénature quelque peu la ligne du cabrio.
Nous avons pu tester la nouvelle E Cabriolet avec les V6 à essence et Diesel ainsi qu'avec le moins puissant des 4 cylindres Diesel. Honnêtement, vu son couple de 400 Nm, ce dernier s'avère déjà largement suffisant pour s'adonner aux joies du «cruising ». Dans tous les cas, la rigidité de ce grand et lourd cabrio ne souffre pas la critique: excepté de rares vibrations dans la colonne de direction, le comportement reste très agréablement précis, même en conduite dynamique. Il faut dire aussi que les routes que Mercedes avait retenues pour cette première prise en main étaient en parfait état. Notre déplorable réseau routier constituera certainement une épreuve plus sévère. En attendant, force est de reconnaître que cette Classe E Cabriolet nous a laissé une première impression très positive.
La Classe E Cabriolet constitue à elle seule une catégorie à part: développée avec un remarquable souci du détail, elle se distingue du reste de la production par son ingénieux système Aircap... non sans pratiquer un tarif de 7.000 euros supérieur à celui d'une Audi A5 identiquement motorisée...
Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz Classe E