Premier essai / Lotus Elise 1.6

À l'aube de la saison estivale, la Lotus Elise actuelle se refait une beauté après 9 longues années de carrière sans avoir profondément changé d'apparence. Depuis le début, l'Elise est restée fidèle au 1800. Aujourd'hui, le roadster abandonne le 1.8 VVT-i pour s'en remettre au plus récent 1.6, aussi d'origine Toyota. Malgré sa cylindrée inférieure, il délivre une puissance équivalente de 136 ch à 6800 tr/min (contre 6200 pour le 1.8) et un couple de 160 Nm à 4400 tr/min (contre 172 à 4200). La consommation s'établit à 6,3 l/100 km (149 g/km de CO2) en moyenne, contre 8,3 (196 g) pour le 1.8

Le rapport poids/puissance égale néanmoins celui d'une Porsche Boxster dans sa version 211 ch. D'autant que sa masse contenue fait réellement la différence sur un parcours particulièrement sinueux. Un terrain de jeu où la petite anglaise excelle par sa vélocité, qu'elle doit certes à son poids réduit, mais également aux bons réglages de sa suspension à doubles triangles superposés. Tellement bon que les ingénieurs n'ont pas souhaité y apporter de modification. À l'intérieur, c'est la même chanson. Seul un oeil averti distinguera l'habitacle d'hier de celui d'aujourd'hui.

Avec ce nouveau moteur d'accès, la Lotus Elise édition 2011 propose une alternative à la fois sportive et «écoresponsable » qui lui fait - encore - gagner en capital de sympathie. D'autant que cela n'enlève rien au plaisir de conduire. Reste que, en la facturant 1.130 euros de plus que l'ancienne version «S», Lotus fait payer le prix fort pour une puissance équivalente et un rapport de boîte supplémentaire.