Sur le pont depuis 1983, le Chrysler Voyager en a vu passer des plus beaux, des plus compacts, des plus audacieux ou des plus sportifs que lui. Sans jamais douter. Pas question, donc de trouver une quelconque inspiration Lancia dans le design, rien n'a changé. Pas même les jantes. Hormis les logos de Turin sur la montre centrale, le volant et la clé, l'habitacle n'a pas non plus évolué. On est toujours dans un style américain, avec un mobilier taillé bien droit et généreusement plastifié. Fidèle à son concept de base, le Voyager reste souverain en modularité, avec un agencement des places original et très convivial - 2 sièges séparés en 2e rang et une banquette à 3 places en 3e rang - et un dispositif d'escamotage des sièges particulièrement bien pensé.
Outre l'imposant 3.6 V6 à essence, curieusement repris pour notre marché, le Voyager n'a qu'un 2.8 Diesel de 163 ch en réserve pour se distinguer, avec une boîte automatique à 6 rapports commise d'office qui se commande à l'aide d'un levier perché sur le haut du tableau de bord. Au volant, on n'est donc pas spécialement invité à se lâcher. Et cela tombe plutôt bien, car c'est bien un style de conduite détendu que le monospace Lancia semble le plus apprécier. Mais avant de le critiquer, il faut le prendre pour ce qu'il est : un transporteur de troupes et/ou de bagages spécialisé comme il en existe peu sur le marché.
Qu'il soit badgé Chrysler ou Lancia, la donne ne change pas. Le Voyager reste un monospace pratique, logeable et attachant. Le seul du marché capable de combiner 7 places, un grand coffre et des équipements de confort dignes de son rang.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1510 du 9 novembre 2011.
Dans cet article : Lancia, Lancia Voyager