Premier essai / Hyundai Tucson 2.0 CRDi 48V : Cure de Volts

Après avoir remplacé l’ix35 et repris le nom de la deuxième ville de l’Etat d’Arizona en 2015, le Tucson est devenu le véhicule le plus vendu de la marque coréenne en Europe. Mais, après trois années passées au sommet des ventes du segment, il est temps pour ce SUV de passer par sa mise à niveau de mi-carrière. Et l’évolution majeure réside dans l’adoption d’une technologie 48 V. Sous le plancher du coffre, la roue de secours a laissé sa place à une batterie lithium-ion de 0,44 kW/h qui emmagasine et redistribue l’énergie nécessaire au nouveau système d’hybridation légère (mild hybrid) de 48 V. Elle alimente un démarreur/générateur à courroie monté uniquement sur le 2 litres Diesel de 185 ch. Dans les phases d’accélération, le moteur électrique peut apporter jusqu’à 16 ch d’assistance au moteur thermique. Ce dernier est donc moins mis à contribution et sa consommation s’en trouve logiquement améliorée. Hyundai avance en l’occurrence une réduction de 7%, mais cela reste théorique, car, pour l’heure, cette version n’a pas encore été homologuée officiellement. Quand on relâche le pied de l’accélérateur, le moteur électrique s’inverse pour recharger la batterie. Sur la route, cette électrification est presque imperceptible. A part un démarrage combiné au stop&start plus discret – le démarreur 12 V est toujours utilisé pour le démarrage conventionnel –, l’assistance est surtout utilisée afin d’améliorer l’efficacité du moteur et non sa puissance. Le 2 litres paraît pourtant plus vif, mais la nouvelle boîte à 8 rapports y est sans doute pour beaucoup. Dès 2019, le mild hybrid sera disponible sur le 1.6 CRDi. Ce nouveau moteur, disponible en deux puissances (115 et 136 ch), vient remplacer l’ancien 1,7 litre, comme dans les autres produits de la marque.