Dans le segment des SUV, ceux qui ont le plus de succès sont ceux qui se contentent de 2 roues motrices, gage d'une consommation moindre et d'un prix plus concurrentiel. Dernier arrivé en date, Honda ne fait pas exception et décline donc lui aussi son CR-V, à transmission intégrale à la base, en version traction, équipé du petit 1.6 Diesel récemment étrenné par la Civic. Fort de 120 ch et 300 Nm, ce 1.6 i-DTEC se contente de 4,5 l/100 km, ce qui correspond à des rejets de CO2 de 119 g/km. Des arguments qui devraient l'aider à conquérir une nouvelle clientèle notamment auprès du marché des flottes.
Ayant fait l'objet d'adaptations de suspension, ce CR-V jouit d'un excellent maintien de caisse qui le fait virer à plat dans la plupart des cas. Mais c'est au détriment du confort! Sur les aspérités de hautes fréquences, le CR-V a en effet tendance à sautiller. Précise et directe, la direction pèche par une absence de montée en effort. Dommage, car le petit seize-cents est un vrai régal. L'étagement de sa boîte manuelle à 6 rapports convient parfaitement à la plage de régimes sur laquelle il donne le meilleur de lui-même: entre 1500 et 3500 tr/min. Il est en revanche un peu rugueux à l'oreille, mais on ne saurait lui en tenir rigueur tant il est généreux et volontaire dans l'effort pour sa petite cylindrée.
Commercialisé à la rentrée, le CR-V 1.6 i-DTEC à 2 roues motrices arrive à point nommé dans un segment en pleine expansion. Avec lui, Honda dispose d'une offre convaincante pour capter à nouveau l'intérêt de la clientèle. Reste à le faire connaître...
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1555 du 7 août 2013.
Dans cet article : Honda, Honda CR-V