Premier essai / Ford Kuga
Véhicule «global», le nouveau Kuga lisse sa robe pour s'adapter à toutes les cultures. L'engin s'embourgeoise, mais heureusement sans s'empâter...
La transmission intégrale semi-permanente de la Ford Kuga fait toujours appel à un embrayage multidisque piloté, mais celui-ci ne provient plus de chez Haldex. Ford a développé son propre système, qu'il qualifie d'«intelligent». Le nouveau coupleur réagit plus promptement et peut renvoyer davantage de couple (jusqu'à 100% d'après le constructeur) aux roues arrière. La gestion électronique s'informe auprès de 25 capteurs (vitesse de rotation des roues, pression sur l'accélérateur, angle du volant, etc.), dont elle analyse les signaux toutes les 0,016 s.
Dès les premiers tours de roues, on ressent des sensations de conduite proches de celles d'une Focus, avec néanmoins un roulis plus prononcé et un amortissement sensiblement plus ferme. Mais le coup de volant du Kuga est toujours tranchant et l'assistance de direction (désormais entièrement électrique) est précise et linéaire. La transmission intégrale rehausse encore l'efficacité générale : grâce aux transferts de couple instantanés, le comportement est toujours étonnamment neutre, à défaut d'être joueur.
Le nouveau Kuga s'inscrit dans la lignée de son devancier. On l'apprécie donc toujours pour son comportement routier dynamique, rehaussé par l'efficacité de la nouvelle transmission intégrale maison. Ce SUV routier est par ailleurs bien tarifé. On ne lui reproche finalement que sa relative fermeté d'amortissement et sa finition perfectible.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1540 du 9 janvier 2013.
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