À première vue, il s'agit d'un simple face-lift. Le design transalpin a gardé toute sa force, recréant un contexte où le moindre détail a son importance. Largeur (169 cm), hauteur (149 cm) et empattement (251 cm) demeurent inchangés par rapport au modèle précédent. Lors des premiers essais organisés entre la Spezia et Pise, nous nous sommes donc focalisés sur la version 1.3 Multijet I de 70 ch sous les 105 g de CO2 (qui développe 75 ch dans ses spécifications internationales), dotée d'une boîte à 5 vitesses et qui signe un gros progrès sur le plan de l'insonorisation. C'est que le modèle a reçu des isolants phoniques en nombre, notamment collés sur le ciel de pavillon. La suspension nous a paru moins raide. Ou alors, cette impression est sans doute à mettre sur le compte de l'asphalte transalpin, bien plus régulier et mieux entretenu que le nôtre... La Punto Evo, c'est aussi un intérieur revu, un tableau de bord redessiné et mieux grainé, des garnissages plus cossus. Voire, et c'est une première dans le segment, un airbag de genoux pour le conducteur.
L'ESP dispose de la fonction d'aide au démarrage en côte (Hill-Holder). Pour le rayon de l'infodivertissement, Fiat fait confiance au Hollandais TomTom, dont le navigateur enfichable Blue&Me fournit, outre la cartographie, les données d'un ordinateur de bord, avertit du passage sur la réserve de carburant en indiquant la station la plus proche, la gestion du téléphone portable Bluetooth et, très tendance, un programme de guidance ecoDrive. Parce que l'Evo n'a pas seulement des moteurs soucieux de l'environnement, elle a envers son conducteur une mission éducative qui devrait l'inciter à les utiliser de manière citoyenne.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1456 du 14 octobre 2009.
Dans cet article : Fiat, Fiat Punto