Premier essai / Citroën DS3

Il va de soi que la DS3 reprend l'architecture de la C3 5 portes, récemment arrivée dans les concessions, et qui est techniquement très proche de sa cousine Peugeot 207. Reste que ces deux Citroën, qui appartiennent au segment B, n'ont rien de commun en matière de style extérieur. Et pour que le ramage de la DS3 soit en rapport avec son plumage, les ingénieurs lui ont offert des mécaniques plus dynamiques et ont retravaillé son châssis en profondeur. L'intérieur se veut lui aussi résolument différent : il offre le choix entre deux types de sièges avant et se singularise par une planche de bord de couleur carrosserie, du moins partiellement.

Pour ce premier contact avec la DS3, nous avons pu prendre le volant d'une 1.6 turbo de 150 ch. S'agissant d'une voiture «urban chic», l'itinéraire prévu pour l'essai comprenait une phase de circulation urbaine dans Paris, ce qui nous a valu de nombreux regards étonnés ou admiratifs d'autres conducteurs. Sur les petites routes de campagne à l'ouest de la capitale, nous avons pu, hélas trop brièvement, avoir un avant-goût des qualités dynamiques prometteuses de la nouvelle Citroën. Mais le plus remarquable est que ce dynamisme inédit ne se paie pas par un confort très en recul.

Avec ce premier modèle de la série DS, Citroën est parvenu à faire une voiture totalement différente de la C3. C'est là son plus grand mérite. Cette DS3 peut également compter sur un style réussi, ainsi que sur d'intéressantes possibilités d'équipement et de personnalisation. De quoi séduire l'acheteur sensible aux tendances du moment ! Avec cette voiture, la marque aux chevrons, qui renoue avec l'originalité qui a fait son succès par le passé, réussira-t-elle à briser la cloison qui sépare les constructeurs généralistes des marques premium ? Il est trop tôt pour répondre à cette question, mais la DS3 est en tout cas un premier pas réussi dans cette direction.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1465 du 17 février 2010.