Premier essai / Chevrolet Aveo

C'est un fait: la carrière des précédentes générations de Chevrolet Aveo (autrefois appelées Kalos) n'a jamais connu de vrai essor commercial. La relève naît d'une feuille blanche et, apparemment, les Coréens ont eu le déclic. Ils ont préféré une structure propre, même si, logiquement, l'une ou l'autre pièce provient bien de la banque d'organes GM. Nous n'aurons pas droit à un essai des Diesel en avant-première, seules les mécaniques à essence nous étant accessibles. Aucune ne laisse une impression particulièrement positive, mais le 1.2 86 ch se distingue par un couple agréable. Certes plus puissants, les 1.4 et 1.6 litre manquent par contre de présence à bas régime et distillent une sonorité moins raffinée que le 1.2. Ceci dit, en dépit de la vaillance de ce dernier, nous vous déconseillons d'emprunter une pente prononcée avec l'Aveo 1.2 chargée comme un mulet...

L'intérêt des deux «gros» moteurs réside surtout dans la possibilité de les associer à une boîte automatique à 6 rapports. Ce rapport supplémentaire (car la boîte manuelle n'en compte que 5) n'apporte pas d'agrément particulier et, assez curieusement, la sélection du point mort s'opère via un bouton implanté sur le côté du levier, ce qui est peu naturel. Bref, à moins d'être un inconditionnel de l'automatique, optez pour la boîte manuelle, plus agréable au quotidien. Gardons la vraie surprise pour la fin: l'Aveo n'est plus cette sorte de charrette bondissante et sous-vireuse; loin de là, elle affiche au contraire un équilibre général de bon aloi.

La nouvelle Aveo a voulu faire oublier les traits fades de sa devancière et dans ce domaine, elle atteint ses objectifs, avec une ligne enfin plus séduisante. Si elle peine encore à convaincre réellement dans certains domaines face aux stars du segment, elle a pour elle l'argument du prix. Un argument qui se verra renforcé par l'arrivée dans quelques mois des versions Diesel.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1501 du 6 juillet 2011.