Premier essai / Bentley Brooklands
Vous rêvez de vous offrir une Bentley Brooklands ? Alors, il va falloir vous dépêcher, car il n'en sera produit que 550 exemplaires et ils sont déjà presque tous vendus !
Entièrement assemblé à la main, le V8 de la Brooklands propose pas moins de 1.050 Nm à seulement 3200 tr/min! Il s'agit du célèbre V8 de 6,75 litres à arbre à cames central, une construction limitant son régime de rotation maximal à 5000 tr/min, même si les motoristes maison n'ont pas manqué de se pencher sur ses entrailles. Cette limitation de la vitesse de rotation, la Brooklands sait cependant en faire un atout, puisqu'elle délivre sa puissance de 537 ch à seulement 4000 tr/min, soit 30 ch de plus que l'Arnage T.
Une fois installé dans les «fauteuils» de sport, une pression sur l'interrupteur de démarrage (qui, contrairement à ce que l'on voit chez d'autres constructeurs, n'est pas là pour céder à une mode, mais fait presque partie intégrante de l'histoire de la marque) réveille le V8. Celui-ci s'ébroue sans sifflement ni vibration pour laisser ensuite la place à un grondement sourd. C'est un peu comme si la voiture vous suggérait deux possibilités, soit celle de démarrer en douceur pour ensuite «cruiser» à bonne allure tout de même, soit celle d'écraser brutalement l'accélérateur, mais dans tous les cas en mode entièrement automatique (les modes sport et manuel ne s'imposent pas vraiment). Comme ils disent chez Bentley, wafting or charging.
Au fil des kilomètres, la confiance s'installe, faisant presque oublier le prix... et le poids de l'engin ! Car ne nous y trompons pas, la Brooklands a beau être moins encombrante qu'une Rolls-Royce Phantom Coupé, elle pèse tout de même 75 kg de plus, ce qui fait qu'avec 4 personnes à bord, ce sont un peu plus de 3 tonnes que vous avez entre les mains. Mais une légère pression sur l'accélérateur suffit à vous écraser dans les sièges sur un fond sonore qui prend aux tripes.
Dans un univers automobile en évolution constante, la Brooklands apparaît comme un anachronisme, pour ne pas dire qu'elle compte parmi les dernières survivantes d'une époque révolue. En fait, cette voiture est à considérer comme un rêve que l'on s'offre, un bijou de famille que l'on choie et que l'on transmettra solennellement à la génération qui prendra la relève, en espérant qu'elle saura lui témoigner les mêmes soins et le même respect.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1426 du 20 août 2008.
Dans cet article : Bentley
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