Premier essai / Audi A4

Audi a décidé de gratifier son best-seller d'un petit coup de jeune, tant esthétique que technique. Et comme il est de règle à l'heure actuelle, il en a profité pour réduire encore les rejets de CO2. Tous les moteurs ont vu leur consommation baisser grâce au montage d'un start&stop (sans supplément) et à une assistance de direction électromécanique remplaçant l'hydraulique. Elle apporte une communication un peu plus naturelle que l'ancienne, mais ce que l'on perçoit au volant reste à notre sens assez «virtuel». Toutes les A4 reçoivent en outre un bouton servant à sélectionner les diverses fonctions du Drive Select. Celui-ci détermine les réactions de l'accélérateur, le calibrage de l'assistance de direction ainsi que, le cas échéant, les réglages de l'amortissement adaptatif et du différentiel Sport.

L'A4 reste très facile à conduire, mais ses versions V6, à l'avant plus lourd, sous-virent plus rapidement que les 4 cylindres. La S4 fait toutefois exception à la règle : avec son amortissement adaptatif (optionnel) et son différentiel Sport actif, elle fait montre d'un équilibre beaucoup plus neutre. Et si cette même S4 séduit aussi par la sonorité sportive de sa mécanique, à bord des autres A4, c'est surtout le silence de fonctionnement qui frappe, grâce à l'absence totale de bruits aérodynamiques et à des mécaniques décidément peu sonores. Il nous reste à signaler que la liste des options est encore plus longue que par le passé.

L'A4 ne change pas radicalement avec cette remise à niveau. Elle reste agréable et reposante, très silencieuse, et dégage une impression de robustesse très rassurante. Ses moteurs ont tous gagné en sobriété et le nouveau 1.8 TFSI 170 nous a très favorablement surpris. Autre bonne nouvelle : le tarif de l'A4 n'augmente pratiquement pas, au contraire de celui du coupé A5.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1513 du 23 décembre 2011.