Essai détaillé / Volkswagen California Ocean TDI 150 DSG : En toute liberté

Comptant parmi les meilleurs ambassadeurs de la marque, le California conserve un piédestal particulier dans la gamme Volkswagen. Forcément, 65 ans de tradition de «combis aménagés», ça laisse des souvenirs plein la tête des amoureux de roadtrips initiatiques et d’aventures en général. Au terme d’une semaine passée à son volant, nous le confirmons: sa cote d’amour est intacte, il fédère jeunes, moins jeunes, hommes et femmes. Nombreux ont été ceux à vouloir s’inviter à bord de ce véhicule si rare sur nos routes (il s’en vend, bon an mal an, entre 150 et 200 en Belgique chaque année).

L’appellation California apparaît au début des années 90, avec la révolutionnaire quatrième génération (le T4). «Révolution»: le mot est choisi, car, après plusieurs décennies de moteurs à l’arrière refroidis par air, le bus VW passe au moteur à l’avant (à refroidissement liquide), à la direction assistée et repose sur des suspensions bien plus modernes. A l’époque, la transformation est encore confiée à l’aménageur historique Westfalia; cette collaboration cessera avec la génération suivante, le T5, Volkswagen préférant assurer lui-même l’élaboration et l’intégration du mobilier. Notre T6 n’est qu’une évolution de son prédécesseur.