En bref
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Tenue de route
Particulièrement musclé et généreux, le 2.0 dCi 160 contras- te avec les 1.4 TCe et 1.5 dCi qui, eu égard à leur puissance, se montrent malgré tout très volontaires dans l’effort. Ces moteurs sont épaulés par des boîtes bien étagées, mais l’embrayage du 2 litres est plutôt brutal, tandis que la commande manque d’agrément. En progrès, la direction offre une meilleure précision.
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Sécurité
Puissant, endurant, progressif, le freinage des Grand Scénic est idéal en tout point. Le comportement progresse également, avec une précision en hausse et, surtout, une direction qui s’est enfin débarrassée des désagréables variations d’assistance. L’éclairage nous est par contre apparu quelconque sans l’option «xénon». Comme toujours chez Renault, la sécurité active comme passive est soignée.
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Confort
La suspension privilégie de toute évidence le confort de fonctionnement. En cela, le Grand Scénic surclasse assez largement ses concurrents. La réflexion vaut aussi pour l’insonorisation,particulièrement soignée. Le Grand Scénic est habitable, mais un peu moins aux deux places du fond.
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Sens pratique
Le Grand Scénic offre une habitabilité très confortable pour 5 adultes et leurs bagages. Cela dit, on s’en doute, voyager à 7 cause plus de souci, que ce soit pour la place dévolue aux deux derniers passagers ou pour le coffre, forcément réduit. On apprécie par contre l’intelligence de l’habitacle, ses espaces de rangement, l’équipement de série fourni et une finition en progrès.
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Budget
Le TCe sait se montrer frugal si l’on évite d’exploiter toutes ses ressources. Une qualité qui se retrouve aussi – plus naturellement – chez les deux dCi, et particulièrement le 1.5. Par ses tarifs, le Grand Scénic se fond dans la masse, mais se distingue néanmoins par un rapport prix/équipement plutôt séduisant. Le Scénic jouit d’une bonne réputation sur le marché de l’occasion.
Sans rien chambouler de ses précieux acquis, le Grand Scénic revient au contact en faisant valoir une esthétique plus séduisante, de nouvelles astuces, un équipement plus complet, un confort soigné (filtrage, insonorisation) et des qualités dynamiques en hausse. Vu comme ça, le tableau est idyllique, mais il comporte malgré tout une lacune: la modularité n’a que trop timidement évolué. Ainsi, on reste notamment obligé de déposer les sièges du 2e rang pour disposer de la pleine capacité de charge. A cet égard, le Grand C4 Picasso ou le nouveau Verso de Toyota s’avèrent plus pratiques. Cela dit, ce désagrément n’empêchera pas le Grand Scénic de rester une valeur sûre dans le paysage des monovolumes compacts, notamment avec le 1.5 dCi, dont les prestations honnêtes et la frugalité correspondent parfaitement à la vocation familiale de l’engin.
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