En bref
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Mécanique
On retrouve le tricylindre 1.0 Opel dans une version dépourvue de turbo, mais aussi d’arbre d’équilibrage et d’injection directe. Il ne manque pourtant pas d’agrément et se montre assez souple sans être trop bruyant ou rugueux. Il ne faut pas en attendre des performances mirobolantes, mais il sait consommer raisonnablement, notamment parce qu’il est associé à une boîte bien étagée. La capacité du réservoir (32 l) est un peu juste et si l’on s’offre le stop&start, elle est encore amputée de 4 l.
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Tenue de route
Une petite voiture en forme de cube et assez haute sur pattes, cela n’évoque pas d’emblée le plaisir de conduite. Or, sur ce point, la Karl surprend agréablement. Sa direction assistée électrique ne manque ni de précision ni de sens de la communication, son freinage donne toute satisfaction et sa tendance modérée au sous-virage se contrecarre aisément. Le plaisir de conduite est donc meilleur qu’escompté! Avec 62% du poids total sur les roues antérieures, la motricité ne souffre pas la critique.
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Sécurité
La Karl a droit à un ESP intégrant l’ABS, l’antipatinage et l’aide au démarrage en côte. Le contrôle de la pression des pneus fait aussi partie de l’équipement de série. Les versions les plus onéreuses ont droit (de série ou en option) à l’antidévoiement. La Karl s’équipe de 6 airbags et de fixations Isofix pour sièges d’enfants à l’arrière. La Karl n’a pas encore fait l’objet d’essais de collisions Euro- NCAP, mais Opel estime que sa dernière-née devrait y signer de bons résultats.
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Confort
On pouvait craindre que la bonne tenue de route de la Karl se paie par un confort moyen. Il n’en est rien. Sa suspension est assez souple et ses sièges sont confortables. Mais la position de conduite est critiquable sur l’Essentia, dépourvue de réglage en hauteur du siège du conducteur et de la colonne de direction. L’habitabilité est bonne à l’avant, passable à l’arrière. Si l’on veut être 5 à bord, on choisira l’Enjoy (clim’ manuelle en option) ou la Cosmo (clim’ automatique de série).
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Sens pratique
L’accès est facile à l’avant et encore très correct à l’arrière, si l’on garde à l’esprit qu’il s’agit d’une voiture de moins de 3,7 m. Au-dessus de l’indigente Essentia, la dotation de série est correcte pour l’Enjoy et bonne pour la Cosmo. L’habitacle bénéficie d’une finition de qualité, mais l’ambiance y est un peu trop sombre et «plastique ». Vu la petitesse de l’auto, le coffre est très petit (195 l). Mais une fois la banquette (60/40 sur les 5 places) rabattue, le volume utile frôle 1 m3.
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Budget
Tout constructeur présent dans cette catégorie veut proposer un prix d’appel aussi bas que possible. A moins de 10.000 €, c’est le rôle de l’Essentia, à laquelle on préférera l’Enjoy et la Cosmo (1.000 ou 2.550 € plus chères), qui en offrent plus pour leur prix. Le tarif des options est raisonnable. Sur le marché de l’occasion, les Opel se négocient à des prix moyens. Si la garantie générale (2 ans) et l’assistance (1 an) sont assez chiches, elles peuvent être prolongées jusqu’à 5 ans
Avec la Karl, Opel propose une nouveauté qui remplit très bien la tâche à laquelle elle se destine prioritairement: transporter simplement 4 ou même 5 personnes sur de courts trajets, dans un confort correct. Ses performances n’ont rien de décoiff ant, mais cela ne l’empêche pas d’être capable d’off rir du plaisir de conduire. L’espace assez généreux dont profi tent les occupants se paie par un coffre de faible capacité. Si le style extérieur est agréable, nous aurions en revanche apprécié un peu plus de gaieté dans l’habitacle, trop sombre à notre goût. La raison d’être de la version de base Essentia réside principalement dans son prix inférieur à 10.000 €. Nous vous conseillerions pour notre part de choisir l’Enjoy ou même la Cosmo, qui vous en off rent fi nalement plus pour votre argent. Car, en définitive, il nous faut bien reconnaître que cette Karl fait parties des meilleures représentantes du segment des citadines.
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