En bref
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La dynamique
L’Insignia profite de son empreinte au sol pour offrir un comportement routier dynamique, renforcé par son régime minceur. Une sensation de légèreté accentuée par une direction fortement assistée. Discret, le 1.5 Turbo de 165 ch et 250 Nm ravit par sa souplesse et sa linéarité. Dommage qu’il soit quelque peu bridé par des rapports de boîte un peu longs, privilégiant davantage une conduite fluide et décontractée. Il faut donc jouer du levier.
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Sécurité
L’Insignia compte 6 airbags de série, que l’on peut compléter d’airbags latéraux à l’arrière (300 €). Le freinage d’urgence automatique avec fonction de détection de piétons et le maintien de voie actif font quant à eux partie de la dotation de série; ce dernier se montre par ailleurs un peu trop trusif. Le régulateur de vitesse adaptatif (à 500 €) manque de subtilité et de fluidité entre les phases de freinage et d’accélération.
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Confort
L’empattement et les voies allongés procurent une habitabilité royale sous toutes les coutures. Fidèle à sa réputation, Opel propose des sièges accueillants et qui soutiennent parfaitement, y compris la banquette. Seul bémol: des dossiers relativement fermes à toutes les places, mais on s’y habitue. L’insonorisation aussi est excellente. Il faut dire que le 1.5 Turbo se veut discret. La suspension pilotée est un plus, mais la combinaison standard satisfait amplement.
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Sens pratique
Le break Insignia jouit d’un coffre 130 l plus grand que sa devancière (de 560 à 1.665 l). Outre sa capacité supérieure par rapport à la berline, il offre aussi un seuil affleurant, un dispositif de compartimentage et, surtout, un hayon motorisé qu’il est possible d’actionner d’un simple balayage du pied. Son angle d’ouverture peut être limité pour les souterrains étriqués. Dans l’habitacle, les espaces de rangement sont nombreux, mais souvent de petite taille.
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La connectivité
La nouvelle planche de bord s’accompagne d’une interface tactile conviviale et bien pensée. Seule la navigation manque dans la dotation de série. Elle est liée à une instrumentation semi-analogique et un affichage tête haute. Avec ou sans fil, la connexion et la charge des appareils mobiles s’opèrent sans difficulté. De série dès le deuxième niveau de finition, le service de conciergerie OnStar, gratuit la première année, est ensuite lié à un abonnement annuel.
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Budget
Facturée à partir de 28.000 €, l’Insignia Sports Tourer s’aligne sur la référence du segment, la Superb Combi. Le supplément de 1.100 € par rapport à la berline est compensé par l’équipement de série. Le 1.5 Turbo 165 se heurte à la fiscalité wallonne et bruxelloise, qui le sanctionne d’une lourde TMC. Mais s’il n’est pas non plus avantagé par ses chiffres de consommation théorique, son appétit reste contenu (8,6 l/100 en moyenne) compte tenu du gabarit du modèle.
Par rapport à sa devancière, L’Insignia Sports Tourer progresse sur tous les tableaux: finition, habitabilité, connectivité, ergonomie. Elle apparaît aussi plus légère entre les mains, tandis que son nouveau 1.5 Turbo à essence assure, sans difficulté, les divers trajets quotidiens. Reste que la nouvelle venue ne résout pas le problème du rapport habitabilité/encombrement. Certes, les occupants jouissent désormais d’un espace très confortable à toutes les places. Mais son encombrement flirte désormais avec les 5 m. Sachant que la référence du segment, la Škoda Superb Combi, ne dépasse pas les 4,85 m et qu’elle offre un volume de chargement supérieur de 100 l au bas mot et une habitabilité comparable voire supérieure, on se dit qu’il y a encore matière à creuser… Cela n’empêche pas cette Insignia Sports Tourer d’être un break abouti et agréable au quotidien sur bien des tableaux…
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