En bref
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Mécanique
Le moteur 1.2 est actuellement dépassé par une nouvelle génération de 3 ou 4 cylindres, souvent à injection directe et suralimentés, souvent plus performants et moins gloutons. L'Adam y aura droit un peu plus tard. Pour l'heure, il faut donc se contenter d'un bloc amorphe, à l'aise en ville, mais uniquement en ville et d'une boîte manuelle à 5 rapports. La consommation pâtit de cette association moteur/boîte plutôt quelconque. Mais pour un usage urbain, l'autonomie est acceptable.
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Tenue de route
Sans doute l'un des points forts de l'Adam, qui se révèle très agréable grâce à un châssis compétent, équilibré, vif et toujours précis. Du moins avec ce châssis sport qui accompagne la monte optionnelle des jantes de 17 pouces. Malgré des tambours à l'arrière, le freinage ne présente aucune difficulté, tout comme la direction, dont l'assistance électrique se montre agréable malgré une vivacité exacerbée autour du point milieu. La fonction «City» surassiste le volant lors des manoeuvres urbaines.
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Sécurité
Bien dotée en airbags, en fixations Isofix et en ESP de série, l'Adam peut aussi compter sur un régulateur/limiteur de vitesse dès le 2e niveau de finition, ainsi que, en option, un détecteur de présence dans l'angle mort, des capteurs de luminosité, des feux de jour à diodes... En revanche, pas d'airbags de genoux, ni d'assistant au maintien de ligne et autres coûteux dispositifs de reconnaissance des panneaux de signalisation. Le freinage
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Confort
Impossible de se prononcer sur les qualités de confort du châssis de base, notre exemplaire d'essai étant muni d'un châssis sport. Lequel se comporte honorablement en la matière, étant ferme, mais rarement «percutant». Il est secondé par des sièges de qualité et une position de conduite agréable. En revanche, le moteur se fait trop volontiers entendre, en particulier à vitesse légale sur l'autoroute. La climatisation (manuelle) est de série dès le 2e niveau de finition.
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Sens pratique
L'accès à bord à l'avant ne présente aucune difficulté grâce aux larges portières. Il en va autrement à l'arrière, malgré l'Easy Entry (coulissement vers l'avant et mémoire mécanique des réglages) intégré aux sièges avant. Les occupants arrière pâtissent d'une garde au toit limitée et de vitres fixes. Quant au coffre, il offre un volume réduit, un accès malaisé du fait de l'étroitesse de la baie et son volume est rogné par le kit de réparation qui remplace la roue de secours.
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Budget
Les ensembles moteurs/boîte éprouvés ont au moins le mérite d'avoir prouvé leur robustesse et leur fiabilité, ainsi que leurs frais d'entretiens contenus. Du coup, les garanties assez quelconques proposées (prolongeables en option) ne devraient pas être un frein. Et le réseau est suffisamment dense pour s'assurer un suivi optimal. Bien construite et bien finie, l'Adam devrait bien résister aux affres des années et, du coup, conserver une valeur de revente élevée.
L'Adam marque une entrée un peu précipitée d'Opel dans le segment des petites citadines branchées et maxi personnalisables. «Précipitée» par la faute, ici, d'un moteur un peu dépassé, installé dans l'urgence d'une réalité économique pressante, en attendant une nouvelle génération de blocs infiniment plus modernes. Mais hormis cela, elle a tout compris de ce qu'il convient de posséder pour séduire une clientèle éprise d'innovations et de personnalisation. Elle est ainsi à la fois la plus connectée des citadines grâce à son système d'infodivertissement IntelliLink proposé à un prix très modique et la plus riche en possibilités de différenciation grâce à un programme quasi à la carte de décoration, de teintes, d'ambiances intérieures et extérieures, de coloris et autres accessoires rigolos. Tournant le dos à la tendance néorétro, elle regarde l'avenir en face et n'a pas à le craindre: elle a tout pour constituer un atout majeur dans la grande bataille du redressement d'Opel en Europe...