En bref
-
Tenue de route
Mercedes n’a pas pour habitude de surdoper ses Diesel. La nouvelle génération de 4 cylindres fait exception à la règle: le 2,1 litres fait 204 ch et pas moins de 500 Nm, soit une puissance et un couple spécifiques exceptionnels (95,2 ch/l – 233,3 Nm/l) qui sont à la fois inférieure (102,2 ch/l) et supérieur (200,5 Nm/l) à ceux du 2 litres BMW de la 123d. Ce rendement miraculeux est dû à la double suralimentation en série dont BMW – rendons à César ce qui lui revient – a été le pionnier (335d). Comme le BMW, ce «super-4 cylindres» à l’étoile ne s’accouple qu’à une boîte manuelle «6».
-
Sécurité
AGILITY CONTROL, c’est le maître mot dès lors qu’il s’agit de désigner la servodirection (dont le tranchant naturel vient d’une faible démultiplication) et la suspension dotée d’amortisseurs à réponse modulée passivement selon le style de conduite. Le freinage s’entoure de fonctions de confort et d’aide à la conduite (ADAPTIVE BRAKE) – préactionnement dans les situations critiques, séchage des disques et Start-Off (démarrage assisté) en côte. Il faut encore ajouter celles du PRE-SAFE® (déclenchement anticipatif de l’ESP®) et la panoplie d’airbags (dont un devant les genoux du conducteur) pour achever le tableau de la propulsion parfaite.
-
Confort
Avec 204 ch et 500 Nm sous le pied, nous aurions pu craindre des secousses telluriques permanentes. Ce 4 cylindres à 2 balanciers d’équilibrage ne vibre pourtant pas.Tout au plus captera-t-on une sonorité rêche dans les relances transitoires, trahissant clairement le coup de reins d’un Diesel. Ce timbre s’estompe dès que la voiture atteint sa sphère naturelle d’expression: les allures routières élevées et les enchaînements de virages pris à rythme soutenu. La dotation de série comprend des sièges avant semi-électriques. La 250 CDi BlueEFFICIENCY reçoit un garnissage en tissu/cuir spécifique.
-
Sens pratique
La C250 CDI est livrée en Prime Edition limitée à 5.000 berlines (pas de break). La dotation se calque sur la ligne Avantgarde avec des touches exclusives et le pack optionnel AMG. Le label «vert» BlueEFFICIENCY se réfère à quelques retouches aérodynamiques – non spécifiées et qui profitent déjà aux autres Classe C –, à des pneus dont la résistance au roulement a été réduite de 10% (Mercedes ne précise pas si ce sont les 16 ou 17”), une régulation de la servopompe de direction, un indicateur de changement de vitesse gadget et un ordinateur fournissant une conso moyenne plus précise qu’à l’habitude...
-
Budget
Belle manière de faire du downsizing (réduction de cylindrée à brio égal), le 250 CDI trouvera place sous le capot des GLK, E et E Coupé. Dans la C, il excelle dans l’art de consommer peu (7,8 l/100 de moyenne) pour les prestations qu’il offre (28,2 s de 0 à 1000 m). Il rejette 144 g/km de CO2 dans l’atmosphère et respecte la norme Euro 5, voire même a le potentiel pour se conformer à Euro 6 et BIN5. Notre fiscalité n’en tient absolument pas compte, puisque la C 250 CDI n’a droit à aucune prime CO2. Pis: cette «11 CV» fiscaux paie la Taxe de Mise en Circulation des 16-17 CV (2.478 €). Difficile d’en voir chez nous!
Présentée sous les atours d’une série spéciale Prime Edition, la C250 CDI BlueEFFICIENCY se donne des airs d’exclusivité auxquels les autres 4 cylindres de la catégorie ne peuvent prétendre. Cette berline est de fait unique, parmi les 2 litres Diesel 4 portes de la classe compacte supérieure (la BMW 123d est un coupé), la seule à revendiquer 204 ch, 500 Nm et 250 km/h en pointe, tout en avançant d’aussi basses consommations. C’est que, pour annoncer la déferlante de la nouvelle génération CDI, il fallait frapper juste et bien. Sans s’encombrer de l’ardoise... Quitte à revenir vers des exécutions moins chères et d’autres variantes de ce moteur, ramenées à 170 ch (nouvelle 220 CDI) et 136 ch (nouvelle 200 CDI), dès cet été.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!