En bref
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La dynamique
Le 1.4 turbo laisse une impression mitigée. Il se montre très souple, mais seulement au-dessus des 2.000 tr/m, et son temps de réponse peut être gênant, y compris lors des reprises. Il plombe également un peu les performances, en retrait par rapport à celles de la MX-5 1.5. Moins nerveuse que sa demi-soeur japonaise, la 124 Spider est aussi plus sous-vireuse et moins joueuse. Fiat a monté des freins plus grands que sur la Mazda: c'est mieux. La direction manque un peu de précision.
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Sécurité
On trouve tout ce que l'on est en droit d'attendre sur un petit cabriolet comme celui-ci, y compris le contrôle de la pression des pneus. La visibilité périphérique n'est pas excellente capote fermée. L'éclairage s'avère correct. Les phares à DEL sont en option. Pas d'aides à la conduite sophistiquées ici, mais on a droit à 4 airbags et à des sièges à appuie-tête intégré. Les fixations Isofix pour siège enfant n'ont pas été oubliées côté passager (évidemment!) et l'airbag peut être désactivé.
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Confort
La suspension profite de réglages souples qui favorisent le confort. L'insonorisation se révèle correcte, sans plus. L'absence de réglage en profondeur du volant contraint à adopter, qu'on le veuille ou non, une position de conduite "à l'italienne", bras tendus. L'habitacle est assez exigu: les grands gabarits se sentiront à l'étroit. Les sièges proposent un bon confort et offrent un soutien latéral correct. La climatisation donne satisfaction, au même titre que la ventilation.
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Sens pratique
Prendre place dans la voiture et en sortir n'est pas une sinécure. Les espaces de rangement ne sont guère nombreux. Il faut se contenter d'une boîte à gants à l'arrière, entre les sièges. Dépliés, les porte-gobelets viennent gêner conducteur et passager au niveau des coudes. L'équipement de série se montre plutôt complet et la finition générale de bonne facture. Le coffre à bagages impose l'utilisation de sacs souples plutôt que de valises. La capote est ultra facile à utiliser.
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La connectivité
Le système de navigation est typé TomTom et son utilisation est assez intuitive. Sur notre voiture d'essai, il nous ramenait toutefois avec obstination à l'embouteillage que nous voulions précisément éviter… La téléphonie mains libres par Bluetooth ne pose pas de problème. Il est possible d'accéder à Internet en se connectant au WiFi à l'aide de son smartphone. On dispose d'un écran tactile de 7" à portée de la main, mais la molette de contrôle est disposé trop en arrière.
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Budget
Pour ce qui est des garanties et des intervalles d'entretien, on est très conservateur chez Fiat. La garantie générale n'est que de 2 ans, soit le minimum légal. La 124 Spider n'existe actuellement qu'en version Lusso, du coup le prix de base est relativement élevé. Patience. Les options sont proposées à des tarifs raisonnables. Si la consommation du 1.4 Turbo est qualifiée de raisonnable, elle ne rivalise pas avec celle des moteurs «atmos» de la MX-5.
Fiat peut remercier Mazda bien bas pour avoir eu la chance de disposer d’une base de travail aussi fantastique que la MX-5. D’un autre côté, cela peut être également, par certains côtés, un cadeau empoisonné, dans le sens ou le «donneur» a été commercialisé un an plus tôt et a été salué unanimement comme étant LE joujou extra de l’année 2015. Il faut reconnaître que Fiat a tout mis en œuvre pour conférer à sa variante un caractère qui lui soit propre. La 124 Spider est (encore) plus confortable, plus élégante aux yeux de beaucoup et, last but not least, présentée avec davantage de goût. Pour le reste, les valeurs fondamentales d’un petit cabriolet 2 places, vif et sympa, ont été préservées, quoique de manière un peu édulcorée par rapport à la Mazda MX-5. C’est sans doute là le plus gros handicap de la Fiat 124 Spider. Mais son caractère italien est suffisamment affirmé pour gagner à sa cause une part de la clientèle cible.
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