En bref
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La dynamique
Avec 130 ch et 300 Nm sous la pédale, ce Berlingo jouit d’un bon répondant. Il marque à la culotte des berlines compactes à moteur équivalent. Son comportement se résume en deux mots: stabilité et sérénité grâce à une empreinte plus large (et, dans le cas de notre Shine XTR, aux roues de 17’’ à pneus de 205 de large). L’influence positive de la plateforme EMP2 à l’avant le rend nettement plus agréable. La boîte, excellemment calibrée, tire parfaitement parti de sa cavalerie.
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Sécurité
Outre un package d’origine correct (6 airbags, freinage d’urgence automatique, maintien de voie), le Berlingo réunit, de série ou en option, 19 assistants à la conduite. Certaines technologies lui sont inédites, comme l’affichage tête haute, la commutation automatique des feux de route et, surtout, la vision à 360° et le régulateur de vitesse actif, qui rend le Berlingo semi-autonome dans les embouteillages. Le dispositif «4 saisons» Grip Control est en option.
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Confort
Les amortisseurs assurent un bon confort: le Citroën n’a vraiment plus rien d’un utilitaire embourgeoisé et peut se targuer de remplir le rôle de vrai monospace. Le 1.5 BlueHDi tombe à moins de 2000 tr/min sur les rapports supérieurs, de quoi se faire très discret. A l’avant, la place est royale; à l’arrière aussi, car les trois assises sont identiques. Les sièges sont juste comme il faut, mais manquent un peu de moelleux et de maintien latéral. L’ergonomie est bien pensée.
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Sens pratique
Le Berlingo est devenu un perfectionniste. Espace à profusion, nouvelle modularité de la banquette, lunette de hayon, deux portes coulissantes avec, c’est nouveau, des vitres électriques conventionnelles: c’est la totale. Seul grief: le hayon assez lourd et encombrant. Si vous le trouvez trop juste, le Berlingo existe désormais en XL, soit + 30 cm d’espace. Dans cette version, la 3e rangée de sièges coulisse (pas dans le normal), mais pas de Modutop possible!
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La connectivité
Notre Shine XTR disposait déjà d’un système d’information et de divertissement de qualité dont les touches tactiles manquent encore de réactivité. Il faut payer - pas trop cher - pour la navigation. La commande vocale fonctionne bien et rend évodemment service dans le trafic. L’intégration des GSM est totale, en ce sens que toutes les duplications modernes (Apple, Android) sont prévues, de même qu’un socle de recharge par induction.
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Budget
La gamme Diesel s’organise de 20.000 à 30.000 €. Les 4 niveaux d’équipement évoluent graduellement bien dans la sélection de votre idéal et pas mal d’options (isolées ou en packs) les complètent bien. Avec son gros moteur et sa boîte automatique, notre Berlingo jouait les précieux, mais l’agrément (réel) est à ce prix. Fiscalement, ce Diesel devrait rester admis en ville pour encore de longues années. Sa consommation tombe assez facilement à moins de 6 l/100 km.
Adeptes et accros de la voiture «outilitaire», le Berlingo «III» vous rendra dingos. Farci d’équipement, gâté par un ensemble moteur-boîte réussi, ce haut de gamme constitue, dans le genre pratico-familial, un absolu difficile à prendre en défaut. Même ses formes, encore très «Tetra Brik», s’emballent d’attentions rappelant le monde du SUV, comme pour mieux appâter le client. Le prix? Elevé, certes, mais justifié eu égard à la modernité et la quantité de l’équipement et pas beaucoup plus élevé que la génération précédente. Reste à voir si les jumeaux du groupe PSA ont mieux à offrir. Rendez-vous en janvier pour une confrontation avec ces derniers... et les autres.
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