- Avis Rédaction 15.28 /20
Dans le secteur de l’automobile de prestige, la notion d’hybridation recouvre deux approches: l’hybridation écologique, qui vise à consommer le moins possible grâce à un ensemble batteries/moteur électrique pouvant se substituer au moteur thermique, et l’hybridation de puissance, où la technologie électrique vise à épauler le moteur à combustion pour assurer un surcroît de puissance. Jusqu’ici, ces deux approches ne se sont jamais superposées, car chacune avait son cahier des charges bien précis, donc sa technologie spécifique. Cependant, le défi de les faire coexister a été relevé par Porsche dès 2014 avec la 918 Spyder. Celle-ci, contrairement aux McLaren P1 ou Ferrari LaFerrari, qui recouraient à des hybridations de puissance via des systèmes KERS – des volants-moteurs à récupération d’énergie cinétique –, tentait l’expérience de l’hybridation rechargeable à la fois dans une optique de performances, mais aussi d’efficacité énergétique, le V8 pouvant entièrement passer la main aux moteurs électriques et à la batterie (6,8 kWh). La Panamera Turbo S E-Hybrid d’aujourd’hui ne procède pas autrement; elle pousse même le bouchon encore plus loin avec ses 680 ch combinés, cristallisant toute l’expérience glanée par Porsche en compétition, notamment avec la 919 Hybrid victorieuse aux 24 Heures du Mans en 2015, 2016 et 2017.
- Hybridation de puissance et écolo
- Performances de feu
- Puissance 100% exploitable
- Confort global de marche
- Comportement dynamique de premier plan
- Consommation contenue (si recharge)
- Prix délirant
- Tarif des options
- Nombreux à-coups et heurts dans la transmission
- Autonomie électrique réduite (20-25 km)
- Progressivité des freins (carbone)
- Détails de finition
Dans cet article : Porsche, Porsche Panamera
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