Essai détaillé / Porsche Macan : Sans Diesel

Ces derniers temps, toute l’attention de Porsche s’est concentrée à peu près exclusivement sur la nouvelle 911. Mais si l’on s’intéresse à la Porsche la plus vendue de nos jours, ce n’est pas sur la 911 que l’on tombe, mais bien sur le Macan. Le petit SUV a vu le jour bien après le gros Cayenne, le modèle qui, rappelons-le, a sauvé Porsche du désastre, mais qui, d’un autre côté, ne faisait guère d’efforts pour séduire, du moins dans le cas de la première génération. Depuis son lancement il y a 4 ans et demi, le Macan a dribblé son grand frère, puisqu’il s’est vendu à quelque 350.000 exemplaires. Ses ventes sont presque deux fois supérieures à celles du Cayenne et, en 2017, elles ont presque atteint le cap des 100.000 unités: 97.202. Sur les 9 premiers mois de 2018, Porsche a écoulé plus de Macan que de 911, Cayman et Boxster réunis! On comprend donc qu’il s’agit d’un modèle à l’importance capitale. 

Aujourd’hui, le modèle reçoit de légères modifications de la face avant, mais le capot en forme «d’huître» reste fidèle au poste. L’éclairage par diodes est de série et le bouclier avant a été redessiné. C’est à l’arrière que résident les changements les plus importants. Le style s’aligne sur celui des Porsche les plus récentes, avec un bandeau lumineux qui court sur toute la largeur de la poupe. Dans l’habitacle, c’est surtout le tableau de bord qui a évolué: les ouïes d’aération sont montées plus bas, parce que l’écran du MMI (7”) a cédé la place à un nouvel écran tactile de 10,9”. On est toujours assis relativement bas à bord du Macan, pour un SUV du moins, avec sous les yeux un tableau de bord assez imposant.