- Avis Rédaction 15.00 /20
Lexus a donc abandonné le moteur Diesel de la deuxième génération d'IS, ce qui n'a rien d'étonnant, l'expérience s'étant soldée par un échec cuisant. La troisième génération signe un retour à ce que le Japonais fait de mieux : l'hybridation. Si la démarche laissera sans doute plus d'un observateur perplexe, elle n'a pourtant rien d'incongru sachant qu'aujourd'hui, une hybride ne consomme pas beaucoup plus qu'une Diesel, qu'elle est sensiblement moins chère à entretenir du fait de l'absence de certains composants (embrayage, par exemple) et qu'elle jouit partout d'importants incitants fiscaux (taxation en Europe, déductibilité en Belgique, voies de circulation préférentielles aux États-Unis...). Le nouveau 4 cylindres de 2,5 litres (181 ch) et le moteur électrique synchrone à aimants permanents (143 ch) délivrent ensemble une puissance combinée de 223 ch. Parfaitement intégré sous le plancher du coffre, le pack de batteries recourt toujours à la technologie nickel-métal hydrure plutôt que lithium-ion, mais il présente une densité énergétique plutôt élevée par rapport à ce qui se fait ailleurs : il offre 1,49 kWh, contre 1,35 à la Série 3 ActiveHybrid et 1,1 à la Peugeot 508 Hybrid4. Voilà donc une full hybrid capable de rouler à la moindre occasion en mode 100% électrique et qui, grâce à une puissance relativement contenue et des émissions de CO2 modérées (99 g/ km pour la meilleure des versions), promet d'être plus facile à amortir, même face à un modèle Diesel concurrent.
- Chaîne hybride aboutie
- Facilité de rouler en tout électrique
- Consommation mesurée en conduite coulée
- Châssis bien fichu, équilibre, précision
- Équipement généreux
- Confort global et finition soignée
- Limitée à 200 km/h
- Lignes d'équipement chères
- Ergonomie alambiquée, lenteur des menus
- Isolation aux bruits de roulement perfectible
- Consommation en conduite musclée
- TMC en Wallonie largement défavorable