Mercedes a lancé le GLK en 2008 au salon de Pékin, dans le but évident de s’emparer d’une part d’un marché en forte croissance, celui des SUV moyens «premium». Pour le dire autrement, il s’agissait de la réponse de la marque à l’étoile aux BMW X3 et Audi Q5, mais elle n’a pas rencontré le même succès que ses concurrents. L’engin ne manquait certes pas de qualités, au premier rang desquelles un confort de haut niveau et un comportement plaisant, mais souffrait de certains handicaps, comme un coffre trop petit, des portes arrière étroites et un look pour le moins caricatural, avec un pare-brise presque vertical et de nombreux angles vifs.
Et voilà que Mercedes-Benz refait une tentative avec le GLC. Nouvelle stratégie de marketing oblige, cette nouveauté reçoit une dénomination chargée d’éclaircir son positionnement. Les lettres GL signifient que nous sommes en présence d’un SUV ou d’un crossover, tandis que le C indique qu’il s’agit d’un véhicule qui s’inscrit dans le même segment que… la Classe C, évidemment! Le GLC reprend d’ailleurs toutes les techniques de l’actuelle Classe C. Le style extérieur change du tout au tout, avec des formes arrondies beaucoup plus consensuelles, mais qui présentent aussi moins de caractère que celles du GLK. Après le GLE Coupé, qui singe sans fausse honte un certain BMW X6, voici le GLC, qui se caractérise par des détails stylistiques s’inspirant à l’évidence de ce qui se fait dans un autre grand groupe allemand. Car ce GLC, surtout vu de trois quarts arrière, fait penser à un Volkswagen Touareg ou à un Porsche Cayenne…
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