Quatre jours avant son ouverture en mars dernier, alors que les stands étaient presque terminés, le salon de Genève (GIMS) 2020 a dû être annulé après une décision du Conseil fédéral liée à la progression de la pandémie du coronavirus Covid-19 en Europe. On s’attendait à s’y retrouver en 2021, mais rien n’est moins sûr. Dans une communication à propos de son refus d’accepter un prêt de l’État de Genève, la Fondation responsable de son organisation évoque la tenue « très incertaine » de l’édition 2021. Le problème est d’abord logistique et financier, ensuite, il y aurait une demande insistante des constructeurs et exposants majeurs de renoncer à l’édition de l’année prochaine. Par contre, le GIMS devrait bien avoir lieu en 2022.
Tous à Bruxelles ?
La Fondation chargée du GIMS n’a pas accepté l’offre de prêt de 16,8 millions de francs suisses (15,7 millions €) des autorités helvètes à cause d’une clause inconciliable avec ses statuts. L’État de Genève voulait, en contrepartie, la sous-traitance de l’organisation et la conceptualisation du salon à Palexpo (hébergeur de l’événement). Une proposition refusée par l’organisateur plus que centenaire du salon de Genève. Dès lors, il ne pourra pas, avec regrets, compter sur ce prêt pour récupérer directement les 11 millions de francs (10,3 M€) de perte suite à l’annulation de l’édition 2020. Après l’annulation du salon de Paris et l’avenir incertain pour celui de Genève en 2021, le salon de Bruxelles en janvier prochain (confirmé du 15 au 24 janvier) sera sans doute le seul du monde francophone à garder son rythme. Et il n’aura guère de concurrence en Europe avant celui de Munich durant l’automne 2021 !
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