Née petit coupé propulsion mû par un quatre cylindres allant de 1,2 à 2,2 l en 1970 (TA22), la Toyota Celica aura marqué l’histoire du constructeur japonais et des amateurs de sport automobile autant que d’automobiles sportives. Le concept était simple : un coupé compact et léger à quatre places, propulsion et quatre cylindres atmosphérique. Un « jouet » qui allait allier plaisir de conduite et fiabilité. Si le second critère était déjà bien connu des aficionados de la marque, le premier ajoutait une dose d’émotion à l’image un peu plan-plan de la marque.
Bête de course
Au fil de ses 7 générations, elle aura connu moult évolutions. La quatrième génération, TA160 lancée en 1985, marquait un premier changement significatif avec l’apparition des quatre roues motrices en sus de la traditionnelle configuration de propulsion. Une nouveauté étroitement liée à l’engagement de la Celica en rallye. Une discipline que le coupé nippon allait marquer de son empreinte par la suite avec ses cinquième et sixième générations (TA180 et TA2000). Si ces dernières optaient alors pour une architecture plus classique de traction avant, leur version GT Four - nantie d’un 4 cylindres 2.0 turbo et construite pour permettre l’homologation de la version de compétition – pouvait compter sur une transmission intégrale. Outre de nombreuses victoires, dont certaines au très éprouvant Safari Rally, l’épopée de Celica en Championnat du Monde des Rallyes allait être récompensée de quatre titres de Champion du Monde en 1990 et 1992 avec Carlos Sainz-Luis Moya, en 1993 - Juha Kankkunen-Daniel Grataloup - et 1994 aux mains de Didier Auriol-Bernard Occelli, avec la Toyota Celica Turbo 4WD (ST185).
Des adieux discrets
Septième et dernière génération en date, la Celica TA230 était lancée en 1999, uniquement en traction avant, la Corolla ayant pris le relais en WRC. Avec désormais une plateforme partagée avec des modèles plus conventionnels (Corolla, Prius, RAV4), elle délaissait le biodesign de la version précédente pour des lignes plus acérées et controversées, restant toutefois fidèle aux fondamentaux de la dynastie : compacité, quatre places et légèreté. Le clap de fin était donné en 2006.
Depuis lors, Toyota a bien tenté de séduire les amoureux de la Celica avec un coupé qui en reprenait les principes de base originels. Mais la GT86 – c’est son nom – développée en collaboration avec Subaru, n’aura pas connu le succès commercial de ses aïeules dans un segment en déliquescence, il est vrai. Aujourd’hui, en attendant la nouvelle GT86, Toyota ne propose plus de coupé abordable, la Supra fraîchement ressuscitée évoluant dans des sphères plus hautes. Toutefois, le nom Celica a été déposé à nouveau en 2017 par le constructeur japonais… La communauté des fans de la Celica n’a jamais été aussi forte et la marque a repris une approche plus dynamique avec les modèles GR, le retour de la Supra, la « renaissance » de la Corolla. Donc wait and see !
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