On aperçoit encore parfois sur nos routes des panneaux en hexagone vous invitant à suivre des parcours touristiques. Une idée née dans les années 70 pour faire de la conduite automobile un prétexte à la découverte du terroir, du patrimoine ou de l’histoire d’une région. Le plus connu en Wallonie est le Circuit Charlemagne. En Flandre, il est possible de se replonger dans les événements de 14-18 grâce aux « autoroutes », comme on les appelle de l’autre côté de la frontière linguistique. Mais il y en a aussi beaucoup d’autres, également chez nos voisins, notamment en France, aux Pays-Bas et en Allemagne. Sans oublier la Route Napoléon en France et en Wallonie.
Numérique… ou pas
Depuis l’ère technologique, les offices de tourisme ont opté pour l’itinéraire téléchargeable pour GPS ou sur smartphone. Mais le bon vieil hexagone (ou la nouvelle signalisation parfois mise en place) reste une manière classique pour découvrir, parfois au hasard d’une balade sans but, une région par ses petites routes, abbayes, châteaux et monuments. Même s’il faut bien admettre que les autorités n’ont pas toujours bien entretenu la signalisation de ces itinéraires. Le parcours sur carte (via l’office de tourisme), smartphone ou GPS s’avère donc souvent nécessaire.
À la pêche aux hexagones
Et pourtant, certains d’entre nous ont des souvenirs de road-trips familiaux à la recherche des petits panneaux, à la flèche de direction parfois aléatoire. Une sorte de jeu de piste jumelé à une chasse aux trésors. Car au détour d’un virage, le circuit nous emmène parfois sur un site touristique où il fait bon s’arrêter. On peut alors se laisser aller à imaginer les batailles qui y ont fait rage ou bien la vie et les métiers de nos ancêtres, voire revivre mentalement des exploits sportifs. Ou quand la voiture (ou la moto) vous ouvre les chemins de la culture générale...
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