10. Renault Clio Williams
Williams et Renault, c'est une association qui a permis à Thierry Boutsen de gagner ses trois Grands Prix : deux en 1989 (Canada et Australie) et un en 1990 (Hongrie). En 1993, Renault présente la Clio Williams. Une version musclée de la polyvalente. L'objectif n'était pas que commémoratif pour les succès en F1. Cette voiture devait aussi permettre une homologation en rallye. Son 4-cylindres en ligne de 1998 cm³ tirait 150 ch à 6100 tr/min.
9. Ford Sierra RS Cosworth
Made in Belgium, à Genk, la Ford Sierra RS Cosworth dispose d'un 2.0 l turbo de 204 ch actionnant les roues arrière. Dans cette propulsion de 1986 produite à 5545 exemplaires, le nom Cosworth, partenaire historique de Ford, résonne comme un rappel du palmarès impressionnant du motoriste. De 1967 à 2006 et de 2010 à 2013, Cosworth a remporté 176 victoires en F1 et 11 pilotes, dont Graham Hill, Jackie Stewart, Emerson Fittipaldi et Michaël Schumacher, ont gagné le championnat avec un de ses moteurs. Seul Ferrari a fait mieux.
8. Lotus Esprit
Actuellement dans la tourmente, l'écurie Lotus, avec moteur Renault dont le pilote essayeur est le Belge Jérôme d'Ambrosio. Mais pour les passionnés de F1, le nom de Lotus évoque surtout des monoplaces qui, dès 1972, adopteront un style qui se généralisera en Formule 1. Ce sont aussi les fameuses voitures noir et or « John Player Special » des années 70. Et de 1974 à 1975, l'écurie accueillera un certain Jacky Ickx. Venir en Lotus Esprit, lancée en 1976, c'est se rappeler les heures de gloire du nom Lotus sur les circuits.
7. BMW Z8
BMW a été championne du monde de F1 en 1983 par le biais de l'écurie Brabham qu'elle motorisait et par le talent de Nelson Piquet. L'hélice bleu et blanc s'est aussi retrouvée sur les Williams de 2000 à 2005 et les Sauber BMW de 2006 à 2010 ainsi que sur des Lola en 1967 et 1968 et, de 1982 à 1987, sur des Arrows, ATS, Benetton et, bien sûr Brabham. Quitte à choisir une BMW, autant prendre la Z8. Ce roadster vendu de 2000 à 2003 était un modèle en série limitée vendu sans option, à part la couleur. Cette GT à V8 de 400 ch a été produite à 5703 exemplaires.
6. Mercedes SLR McLaren
McLaren roule avec des moteurs Mercedes cette année. Une collaboration qui n'est pas neuve puisque les deux constructeurs ont déjà un riche passé commun, notamment avec Häkkinen en 1998 et 1999. En arrivant en Mercedes SLR McLaren, vous insisterez sur le partenariat entre les deux entreprises qui les poussa à construire à Woking (siège de McLaren), de 2003 à 2010, cette hypersportive de 626 ch, voire 650 ch. Vous monterez aussi votre attachement aux « Flèches d'argent » des années 30 et 50.
5. Lamborghini Countach
Lamborghini a fourni des moteurs en F1 de 1989 à 1993. Thierry Boutsen conduira le V12 dans une Ligier en 1991. C'est aussi dans une « Lamborghini » de la Modena Team qu'Eric van de Poele roulera cette même année. Un épisode particulier avec un cockpit inadapté au pilote et une grosse frustration au GP de San Marin où un problème de pompe à essence à la toute fin de la course le privera d'une 5e place (il terminera 9e finalement). En 1992, Bertrand Gachot profitait aussi d'un V12 de Sant'Agata Bolognese. Si n'importe quelle Lamborghini fera l'affaire sur le parking, la Countach est la plus irrésistible de toutes avec son V12 3.9 l de 375 ch.
4. Honda NSX
Honda est indissociable de la rivalité entre Alain Prost et Ayrton Senna de 1988 et 1989 puisque leurs McLaren disposaient d'un moteur du constructeur japonais. Le motoriste a souvent brillé en F1 tant chez McLaren que Jordan, Lotus et Williams. Il y eu aussi l'épisode BAR-Honda avec un titre de vice-champion du monde constructeur en 2004. Pour choisir une voiture emblématique des gènes sportifs de la marque, rien de tel que la NSX des années 90. Cette « Ferrari japonaise » est une propulsion à moteur central avec un V6 de 274 ch ou 294 ch.
3. Caterham 620R
Depuis 2012, le nom Caterham est présent au Championnat du monde de F1. Et quand on regarde les voitures à châssis tubulaire du constructeur, on n'est pas très loin du monde des monoplaces. Et si on débarque autour du circuit en 620R, cela jasera. Ce modèle, vendu exclusivement au Royaume-Uni, est le plus radical du catalogue avec ses 310 ch. Le 0 à 100 km/h est ainsi expédié en 2,7 s. Un moyen comme un autre de supporter André Lotterer, pilote allemand sous licence belge ayant grandi à Nivelles (Brabant wallon), qui participera à Spa-Francorchamps à son premier GP, sur Caterham.
2. Ferrari F40
Dernière voiture produite du vivant d'Enzo Ferrari, la F40 fêtait les 40 ans de la marque en 1987. Elle est propulsée par un V8 de 478 ch suralimenté par deux turbocompresseurs et deux échangeurs. Une voiture mythique digne du palmarès de la Scuderia. Une écurie indissociable de l'histoire de la F1 qui a engagé des pilotes de légende comme Juan Manuel Fangio, Niki Lauda, Gilles Villeneuve, Alain Prost et Michaël Schumacher ou encore Mario Andretti et Jacky Ickx. Arriver en F40 - rouge - à Spa, c'est emmener avec soi toute une histoire de la compétition automobile.
1. McLaren F1
Rien que le nom : F1 ! Et puis, quelle sensation que de conduire installé au centre du cockpit. Ce n'est pas une monoplace puisque deux passagers peuvent s'installer, légèrement vers l'arrière, à gauche et à droite du pilote. Celui-ci doit maîtriser une voiture de 1140 kg à châssis monocoque en carbone propulsée par un V12 BMW 6.0 l de 627 ch. Un bolide de 1993 qui atteignait les 386 km/h. De nos jours, c'est une automobile très rare dont 71 seulement ont été produites homologuées pour la route. Une belle façon de saluer le pilote essayeur belge de l'écurie McLaren, Stoffel Vandoorne.
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