En 2022, Stellantis décide de quitter son usine russe et d’arrêter d’y produire son C5 Aircross suite à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Une fuite précipitée du pays qui est aussi le fait de nombreuses industries occidentales. Sauf que depuis, l’usine a repris du service, comme le révèle une enquête de Radio-France qui fait même état de la disponibilité de 96 C5 Aircross actuellement disponibles à la vente sur le site citroen.ru. Un site russe, toujours actif, sur lequel apparait toujours bien la marque Citroën et son célèbre «double chevrons». Ceci alors que Citroën avait annoncé la fin de la fabrication du C5 Aircross dans cette usine russe « afin de garantir le respect total de l’ensemble des sanctions (vis-à-vis de la Russie, NDLR). »
Contrôle perdu
D’après certaines informations, les voitures seraient pour le moment assemblées à partir de 1.700 pièces importées en Russie par le groupe chinois Dongfeng Motors, actionnaire par ailleurs de Stellantis. Mais comme la Chine n’a pas ratifié les mesures de sanctions occidentales vis-à-vis de Moscou, ces importations parallèles ne seraient en soi pas illégales, sauf au regard du droit de propriété intellectuelle et industrielle. C’est sur la base de ces arguments que Stellantis a officiellement demandé à son actionnaire Dongfeng Motors, par ailleurs propriété de l’État chinois, d’arrêter ces importations parallèles. Auprès de France Info, un haut dirigeant de Stellantis confirme que le groupe a « perdu le contrôle » de cette usine, capable de produire quelque 125.000 voitures par an. Un contrôle pas « perdu » pour tout le monde visiblement.
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