C’est l’histoire d’une citadine pas comme les autres, née d’un engagement idéologique et technologique fort. Fin des années 2010, Renault croit en la mobilité l’électrique et il l’affirme en mettant pas moins de 4 modèles sur le marché. La Fluence ZE, le Twizy et le Kangoo ZE connaitront chacun leur petit succès, mais c’est surtout la citadine Zoé, une auto intégralement développée autour de ce nouveau mode de propulsion, qui se fera remarquer. D’abord prisée par quelques early adopters et autres institutions, la citadine à électrons a fait son petit bonhomme de chemin, augmentant chaque année ses ventes de manière soutenue. Avec plus de 160 000 immatriculations cumulées fin août 2019, la Zoé est aujourd’hui le véhicule électrique le plus représenté sur les routes européennes.
(R)évolution technique
En 2012, la Zoé ne pouvait compter que sur une batterie de 22 kWh… et donc forcément sur une autonomie relativement limitée : environ 150 km. Huit ans plus tard, l’encombrement du pack de batteries – toujours intégré dans le plancher et sous la banquette – n’a pas changé, mais la Zoé dispose désormais de 52 kWh ! De quoi faire grimper son autonomie à 395 km (cycle mixte WLTP) et ainsi rassurer les anxieux de la panne sèche. Dans le même temps, Renault propose désormais deux niveaux de motorisations : le moteur 80 kW (R110) introduit il y a un an sur la génération précédente, ou la nouvelle variante 100 kW (R135) testée un peu plus loin dans ces pages. Avec son moteur R135, la Zoé annonce un couple de 245 Nm et revendique le 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes. Pour plus de confort en dehors des agglomérations, sa vitesse de pointe a également été portée à 140 km/h.
(Re)charge
La Zoé dissimule sa prise de recharge derrière le grand losange qui orne sa calandre. Au-delà du connecteur standard européen, elle embarque aussi désormais une prise à deux broches pour la recharge rapide en courant continu (50 kW). De quoi réduire son temps de charge total à un peu plus de 1h. Sur une borne publique « normale » – 11kW triphasée, 16 A – le temps de charge est d’environ 6h, mais 2h suffisent déjà, soit le temps d’une ou deux courses, pour récupérer 125 km d’autonomie. Comme la plupart des électriques, la Zoé régénère aussi une partie de son électricité au freinage. Celle-ci peut encore être plus efficiente si le conducteur s’applique à employer le nouveau mode B accessible via le levier de boîte. Lorsqu’il est enclenché, la voiture décélère de façon nettement plus prononcée dès que le conducteur relâche la pédale d’accélérateur et la régénération est alors maximale.
Quoi d’autre ?
Au-delà de ses lignes modernisées, la Zoé s’est aussi remise à la page en matière d’équipement. C’est notamment le cas au niveau des assistances de conduite avec l’apparition d’un système de maintien de bande assisté pour les plus longs trajets, ou encore d’un dispositif de stationnement automatisé pour réaliser le créneau parfait, en ville, sans même toucher au volant. L’ergonomie à bord a également progressé avec une nouvelle tablette tactile incorporée au centre de la planche de bord. Ajoutez à cela des commandes peaufinées (bravo pour le nouveau levier de boîte !) et des matériaux soignés pour agrémenter la finition et vous comprendrez qu’il n’a jamais été aussi plaisant de rouler en Zoé !
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